L’Association franco-yukonnaise (AFY) peut aider les employeurs yukonnais à embaucher de la main-d’œuvre bilingue qualifiée. Frédéric Nolet, directeur du développement économique, explique comment ces services facilitent la tâche aux employeurs, aident les chercheurs d’emploi à se placer sur le marché du travail et contribuent à la rétention des immigrants francophones au territoire.
Des services gratuits pour les employeurs
Les services d’aide au recrutement de l’AFY sont offerts gratuitement à tous les employeurs du Yukon. Le recrutement peut s’effectuer à trois niveaux : local, national et international.
Premièrement, à l’échelle locale, les employeurs ont accès à de la main-d’œuvre compétente, prête à être embauchée immédiatement. En effet, les services d’accompagnement individuel de l’AFY sont offerts en personne aux chercheurs d’emploi qui sont déjà au territoire, prêts à travailler. Ainsi, ce service permet avant tout aux employeurs d’accéder à un bassin de candidats qui peuvent s’exprimer dans les deux langues officielles.
Deuxièmement, depuis trois ans, l’AFY offre également une aide au recrutement à l’extérieur du territoire. Pour les emplois où des qualifications spécifiques sont requises et l’embauche locale est difficile, chaque année, l’AFY visite ainsi plusieurs villes choisies stratégiquement en raison de leur potentiel d’y retrouver des candidats bilingues en grand nombre. Par exemple, en 2017-2018, l’AFY s’est rendue à Montréal, Moncton et Ottawa pour participer à des foires d’emploi où ils ont fait la promotion du Yukon comme endroit où il fait bon travailler, en présentant notamment les organismes francophones en éducation, en petite enfance et en santé. Quinze personnes ont déménagé au Yukon à la suite de ces rencontres.
Troisièmement, lorsque l’embauche de main-d’œuvre locale ou nationale s’avère infructueuse, les employeurs peuvent se tourner vers le recrutement international. Pour ce faire, ils doivent d’abord être en mesure de prouver que le recrutement de candidats canadiens en priorité n’est pas possible, par l’entremise d’une étude d’impact sur le marché du travail. Puis, ils peuvent faire appel à l’AFY qui peut les aider à recruter de la main-d’œuvre francophone qualifiée, surtout en Europe et en Afrique du Nord, grâce au programme Mobilité francophone. Dans un premier temps, pour aller à la rencontre de candidats qualifiés, l’AFY participe à Destination Canada, un forum de mobilité qui a lieu à Paris et à Bruxelles. Le forum, organisé par l’ambassade du Canada en France, s’adresse aux candidats qui ont déjà entamé leur processus d’immigration. En 2017, les représentants de l’AFY ont apporté 120 offres d’emploi de quinze employeurs. Ils ont ensuite fait une présélection des candidatures avant de soumettre aux employeurs les curriculum vitae retenus. Neuf personnes ont déménagé au Yukon à la suite de l’événement.
L’embauche d’immigrants : un atout
Bien que la lourdeur administrative du processus d’embauche de candidats immigrants puisse freiner certains employeurs, M. Nolet est d’avis que l’embauche d’immigrants comporte plusieurs avantages, à commencer par la diversité. « Le taux de chômage au Yukon en juin 2018 était de 2,3 %, donc c’est certain que c’est difficile d’embaucher du personnel. » Il ajoute : « Il y a beaucoup de Français et de francophones qui sont motivés à venir au Yukon, d’y rester, et qui se cherchent juste un permis de travail. Ce sont des gens qui veulent se bâtir une vie ici. Il y a vraiment une occasion pour les employeurs de rencontrer une main-d’œuvre qui est motivée et qui est aussi qualifiée. »
À titre d’exemple, il cite certains programmes d’études offerts en Europe permettant d’aller recruter des employés hyper qualifiés en hôtellerie et en restauration, deux des domaines les plus demandés au territoire.
Tous les employeurs peuvent utiliser les services de l’AFY — il n’est pas nécessaire d’avoir une offre d’emploi bilingue. Les employeurs qui aimeraient en savoir plus sur les services d’aide au recrutement peuvent consulter le site Web suivant : rh.afy.yk.ca.
Ce publireportage a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.