le Vendredi 22 septembre 2023
le Jeudi 14 janvier 2016 16:02 Société

Une nouvelle émission sur le Yukon est en ondes

Coproduite et animée par Simon D’amours, la série Au cœur de Yukon est diffusée tous les mercredis à 20 h sur la chaîne Unis. Photo: fournie
Coproduite et animée par Simon D’amours, la série Au cœur de Yukon est diffusée tous les mercredis à 20 h sur la chaîne Unis. Photo: fournie

Le mercredi 6 janvier dernier, sur la chaîne Unis, a été diffusé le premier épisode de la nouvelle série documentaire Au cœur du Yukon. Coproduite et animée par Simon D’amours, la série met en vedette des francophones de tous azimuts qui ont toutefois un point en commun : ils vivent selon leurs passions, au Yukon.

« C’était le rêve de ma vie d’être à la télé et de faire une série qui influencerait les gens à vivre de leurs passions, à se dire “moi aussi, je suis capable, je vais sortir de chez nous et faire de quoi de ma vie” », explique Simon.

Un concept original

Au cours du tournage, l’animateur a été amené à rencontrer une trentaine de personnes aux personnalités, à l’expérience et aux passions complètement différentes.

Coproduite et animée par Simon D’amours, la série Au cœur de Yukon est diffusée tous les mercredis à 20 h sur la chaîne Unis. Photo: fournie

Coproduite et animée par Simon D’amours, la série Au cœur de Yukon est diffusée tous les mercredis à 20 h sur la chaîne Unis. Photo: fournie

Dans le premier épisode, il a rencontré une famille de cinq Franco-Yukonnais qui vit dans un autobus, ainsi qu’un groupe de cueilleurs de morilles québécois. Au cours du reste de la saison, on verra entre autres le musheur Normand Casavant, le peintre Halin de Repentigny et le restaurateur Florian Boulais, propriétaire de l’Alchemy Cafe, à Dawson; autant de personnages importants au sein de la communauté francophone du Yukon. Ceux-ci raconteront leur parcours à Simon qui mènera un brin de réflexion sur ces choix de vie qui sortent de l’ordinaire. Simon, qui vit lui-même dans un autobus scolaire depuis une dizaine d’années, pèsera le pour et le contre et se demandera s’il pourrait vivre comme ses invités.

Une première expérience enrichissante

Il s’agit d’une première expérience pour Simon qui affirme avoir beaucoup appris, notamment sur le plan du financement et de la vente et sur la gestion d’une équipe de production télé.

Malgré quelques difficultés, l’expérience a été somme toute positive. « C’est difficile de trouver de la main-d’œuvre locale, parce que les gens n’ont pas d’expérience », explique-t-il. « Il y a aussi le facteur de l’heure du Yukon, les gens sont parfois difficiles à rejoindre. Ça rend le travail différent. Tu les appelles et ils te répondent six mois plus tard en disant : OK, je suis disponible aujourd’hui! », raconte-t-il en riant, faisant référence à une anecdote avec Roch Boivin. « Mais les gens ont été super généreux en fait — tu leur demandes carrément de te donner de leur temps », conclut-il.

La série a reçu l’appui financier de la Yukon Film and Sound Commission, de la Yukon Film Society et de la Screen Production Yukon Association, pour lequel le réalisateur est très reconnaissant. « Nous sommes très chanceux au Yukon d’avoir cette aide-là. J’ai vraiment beaucoup appris sur la production, c’était génial. Et grâce à cette expérience, je peux maintenant produire ma propre série. J’aimerais faire une série Web ou documentaire sur le plein air ou sur les Premières nations, idéalement au Yukon. »

La série Au cœur du Yukon, qui a pris un an et demi à tourner, comptera treize épisodes d’une heure et est diffusée sur la chaîne Unis, tous les mercredis à 20 h. Il est également possible de la visionner en ligne, une heure après sa diffusion. Les épisodes sont accessibles pendant une semaine après leur mise en ligne.

On peut également visiter la page Facebook Au Cœur du Yukon et le site Web.