le Mardi 14 janvier 2025
le Jeudi 30 mai 2024 7:47 Actualités

La francophonie dans l’avenir

L’école secondaire francophone CSSC Mercier. — Photo : Maryne Dumaine
L’école secondaire francophone CSSC Mercier.
Photo : Maryne Dumaine
En juin, cinq élèves de 12e année vont être diplômé·e·s de l’école secondaire francophone de Whitehorse, le Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier (CSSC Mercier). À cette école, la priorité est de former des jeunes capables de communiquer autant en français qu’en anglais. Quel est le plan d’avenir de ces jeunes après leur parcours secondaire? Quelle est l’importance du français dans leur vie?

Ces élèves font leurs études secondaires en français comme peu d’autres le font au territoire. Ils ont toutes et tous leurs propres raisons de le faire, mais ils donnent souvent des réponses similaires lorsqu’on leur pose la question. Ce qui revient le plus souvent parmi les réponses de ces cinq jeunes est le diplôme bilingue. De toute évidence, un diplôme bilingue est bien apprécié et plutôt utile dans le monde qui suit la diplomation. Un autre aspect qui est revenu fréquemment est la modernité de l’école. Un d’entre eux dit : « Je trouve que l’école est belle et moderne. »

Un autre élève mentionne qu’il a grandi au Québec pendant des années et que le français fait partie de sa vie de façon intégrale. Le français fait partie de sa culture, comme le mentionnent deux autres élèves.

L’importance du français dans leur vie

Lorsqu’on leur demande ce que le français leur apporte, de meilleures possibilités est une réponse récurrente. En effet, la vie à Whitehorse se déroule presque exclusivement en anglais. Le fait d’être en mesure de communiquer en français tout aussi bien qu’en anglais permet de faire la connaissance d’autres francophones. Le bilinguisme aide à élargir grandement son cercle social et peut être utile dans un emploi futur.

Leurs plans d’avenir

Les cinq finissants de l’école secondaire CSSC Mercier ont tous et toutes des plans différents les uns des autres. Flynn dit qu’il prendra une année sabbatique et Charléli explique : « Je vais aller travailler avec mon frère à Saskatoon. ». Il y a bien deux de ces cinq élèves qui entendent poursuivre leurs études. Joël souhaite aller à l’Université du Yukon alors que l’autre, Tristan, dit qu’il ira à un collège à l’extérieur du territoire et qu’il continuera de pratiquer son sport de prédilection.

La décision de ne pas poursuivre immédiatement des études pour faire d’autres projets revient souvent chez ces jeunes. Est-ce en raison de leur désir de voyager à l’extérieur du territoire ou parce qu’il y a peu d’options pour faire des études supérieures au Yukon? Il serait intéressant de répondre à ces questions. Les réponses pourraient aider à trouver des solutions pour retenir les jeunes au territoire. En terminant, souhaitons bonne chance à tous ces jeunes dans leurs projets futurs.


Cet article a été écrit dans le cadre du projet Journaliste en herbe. La classe de 12e année du CSSC Mercier, en cours de français avec Simon Langlois, étudie les bases du journalisme.

À la demande de l’enseignant, L’Aurore boréale s’est donc rendu en classe pour offrir un atelier de journalisme. Depuis le mois d’avril, vous pouvez lire les textes des élèves dans quelques éditions du journal. Bravo aux jeunes qui se prêtent au jeu!

Pour organiser un atelier de journalisme en classe, envoyez un courriel à [email protected]