Madame, Monsieur,
L’absence du premier ministre Stephen Harper lors du récent Sommet des Nations Unies sur les changements climatiques qui réunissait les dirigeants des grands pays était particulièrement déplorable.
Même s’il était à New York au moment où se déroulait le Sommet, Stephen Harper était l’un des très rares chefs de gouvernement invités à refuser d’assister à l’événement. Sa décision témoigne du peu de place que l’intendance de l’environnement occupe dans le programme de son gouvernement.
Son gouvernement conservateur n’a pas mis de l’avant une politique environnementale forte prévoyant une supervision transparente, des pénalités plus sévères et le coût de la pollution par le carbone, et cette inaction a été lourde de conséquences pour notre environnement, notre réputation sur la scène internationale et notre économie.
Au lieu de diminuer, nos émissions de gaz à effet de serre augmentent. Le Canada n’atteindra pas les cibles de réduction des émissions d’ici 2020 dont il avait pourtant convenu. Face à la communauté internationale, le Canada est maintenant reconnu pour son inaction et son obstruction face aux changements climatiques.
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes sous le régime de M. Harper, qui réussit à visiter l’Arctique chaque été sans jamais prononcer les mots « changements climatiques » bien que ce soit précisément là où les effets de ce phénomène sont les plus évidents. Le gouvernement promet depuis 2008 de réglementer les émissions industrielles, mais n’en fait rien. Même le président américain Barrack Obama a déclaré que le Canada pourrait faire davantage, et que ses préoccupations se reflètent dans la décision au sujet du pipeline Keystone XL.
Les changements climatiques constituent un problème d’envergure mondiale qui requiert l’intervention de l’ensemble de la communauté internationale. Nous devons exercer un leadership déterminé, mais il n’en sera rien si notre premier ministre ne daigne même pas se présenter.
De plus, si nous ne montrons pas aux autres pays du globe que le Canada prend au sérieux la question des émissions de gaz à effet de serre, il nous sera de plus en plus difficile d’exporter nos ressources à travers le monde. C’est pourquoi les libéraux s’engagent à assurer la mise en valeur responsable de nos ressources naturelles tout en favorisant l’énergie propre et en réduisant les émissions de carbone.
Dans les grands dossiers, le premier ministre Harper continue de faire fausse route. Au pouvoir depuis presque une décennie, il a refusé de prendre quelque mesure énergique que ce soit à l’égard des émissions canadiennes de gaz à effet de serre. Il laissera à nos enfants un environnement encore plus menacé.
Cordialement,
John McKay, député
Porte parole du Parti libéral du Canada en matière d’environnement