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le Mercredi 13 août 2014 8:59 Courrier

Le nom du Comité spécial du Yukon sur la fracturation en dit long

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Les efforts de la Ville d’implémenter des réglementations pour l’accueil de la fracturation semblent avoir quelque peu donné le ton à une série de décisions, des décisions et des publications qui sont alignées pour opérationnaliser la fracturation hydraulique au Yukon.

Partout, on utilise un langage qui semble parler de protection d’environnement tout comme dans la soumission de la Ville qui a rejeté la résolution de citoyens concernés par un Frack Free Yukon.

Yukon Utility Board a recommandé au gouvernement du Yukon ainsi qu’à la Société d’énergie Yukon (corporation) d’aller de l’avant avec le projet de gaz naturel liquéfié qui utilisera du gaz issu de la fracturation.

YESAB (Office d’évaluation environnementale et socio-économique du Yukon) a aussi recommandé d’aller de l’avant en utilisant du gaz issu de la fracturation sous forme de gaz naturel liquéfié à Whitehorse.

Le gouvernement du Yukon a mis sur pied un processus d’examen d’un an jusqu’à ce qu’un rapport lui soit remis en septembre 2014, il lui a même donné un titre en ayant déjà un parti pris pour la fracturation hydraulique en le nommant Comité spécial d’examen des risques et des avantages de la fracturation hydraulique.

Un processus qui n’essaierait pas de « faire semblant » avec un résultat prédéterminé n’aurait jamais embelli les méfaits en les nommant « risques » et n’aurait tout simplement pas affirmé dès le départ qu’il y a des « avantages » alors qu’il y a échec économique à grande échelle partout où il y a de la fracturation hydraulique.

Un gouvernement qui fait son travail de protéger la richesse et la santé d’une région aurait essayé de lui donner un titre plus neutre, tel que Comité sélectif pour équilibrer les méfaits et les potentiels de la fracturation hydraulique ou bien Comité spécial sur les impacts et les revendications de la fracturation hydraulique, cela aurait effectivement rempli un mandat d’explorer les méfaits ravageurs et de questionner les supposés « avantages économiques ».

Il est important de faire la distinction entre les présumées réserves de schiste massivement gonflées des économistes de rue (frackonomics) et les incontournables dettes, la spéculation, les subventions, la fraude et le vol contre les pertes économiques et les défaillances de production dans les chantiers pétroliers qui devront être absorbés par les gens ordinaires qui auront à « faire avec » en y laissant leur pension, pour ne nommer qu’une des conséquences.

En n’affirmant pas une position ferme contre les gaz de schiste, la Ville baigne dans les relations publiques de frack connexions avec des campagnes étonnantes de fumée et de miroirs, tout comme les suivantes.

Dans son article du 6 juin 2014 dans le Whitehorse Star, Joseph Quesnel du Frontier Centre for Public Policy (un chef de file canadien dans le déni climatique) cite Ezra Levant, un autre expert de science-fiction, dans son livre électronique de 216 pages Groundswell: The case for fracking. Je peux vous confirmer qu’Ezra Levant a rassemblé des références afin de créer l’idéologie que la fracturation hydraulique n’a jamais pollué d’eau.

La partie la plus cohérente est que Prof Groat, actuellement à la tête de Texas Energy Institute, dans son étude appelée Fact-Based regulation for environmental protection in shale gas development, fév. 2012, dont il est l’auteur principal, est aussi venu à la conclusion de Levant.

Le 6 décembre 2012, l’Université du Texas (UT) a publié une étude qui a désavoué Groat d’utiliser le nom de l’Université du Texas dans le cadre de l’étude, car il avait enfreint son obligation de divulguer des conflits d’intérêts financiers.

Aussi, l’examen par UT a trouvé de nombreuses violations des règles commises par Groat qui ont suggéré un faux sentiment de sécurité pour l’eau, tout en agissant avec tromperie.

M. Levant ne me donne pas une chance de respecter ses délibérations de gaz éthiques.

C’est une chose d’être en désaccord avec les experts de l’eau comme le géochimiste Dr Karlis Muehlenbachs de l’Université de l’Alberta, ou des scientifiques de l’Université de Duke, et une question tout à fait déshonorante de mentir en disant qu’une preuve aussi omniprésente n’existe pas.

Globalement, la production d’énergie éolienne et photovoltaïque ainsi que les camions et voitures électriques se répandent plus rapidement, profitablement, démocratiquement et sont plus abordables que la fracturation hydraulique qui elle, fonctionne avec la démagogie des élites au lieu de profits ou d’emplois.

Restez branché pour plus de « fracturation déception » dans la prochaine adaptation des commentaires de Peter Becker.

Jacqueline Vigneux