BRAVO, 7 500 personnes ont répondu à l’appel de la Peel.
C’est maintenantle temps de dire NON à la fracturation hydraulique.
Le gouvernement dit qu’il importera du gaz naturel liquéfié (GNL) du Sud et nous fait accroire que cela nécessite la construction de stations de traitement, ce n’est pas vrai. Le GNL sera traité dans le Sud avant d’être camionné ici.
Son projet de construction de stations de traitement de GNL au Yukon veut obligatoirement dire « fracturer le Yukon », car c’est le gaz fracturé qui sera traité ici, liquéfié et exporté par gazoduc.
Regardez ce qui s’en vient : http://vimeo.com/55814262 (5 minutes)
Sans nous avoir consultés sur la possibilité de fracturation hydraulique, le gouvernement laisse aux Yukonnais jusqu’au 8 mai pour se prononcer sur son Draft Gas Processing Plant Regulation de 43 pages http://www.emr.gov.yk.ca/oilandgas/
Si les opposants sont peu nombreux, Yukon deviendra comme le nord-ouest de la Colombie-Britannique (déjà 20 000 puits fracturés et ce n’est pas fini
), ce qui veut dire :
– avant le début des travaux, aucune analyse anti-fracturation valable (eaux, airs, sols);
– déforestation;
– foule de chercheurs d’emploi non qualifiés venant de partout, aboutissant à l’Armée du Salut, couchant dans leurs autos, foule d’Américains rough necks qualifiés à qui on interdit d’appeler 911 en cas de fuites ou accidents sur les sites (comme à Fort Nelson);
– routes saturées de camions lourds;
– hausse de la criminalité, alcoolisme, trafic sexe et drogue, violence conjugale;
– moins de sécurité pour nos enfants;
– risque élevé de tremblements de terre, catastrophes et insuffisance de ressources;
– urgences bondées, impossibilité de dépêcher plusieurs blessés en même temps;
– pollution par le bruit, les odeurs et lumière nocturne;
– la loi permet de creuser à 80 m de votre résidence (puits de gaz non toxique) et à 100 m. pour un puits de gaz sulfureux;
– pas d’assurance contre la contamination eau air-sol ou dévaluation de résidences;
– cancer, anormalités à la naissance, etc.
hausse du coût des loyers, compteurs d’eau, quantité d’usage d’eau limitée, etc.
La Colombie-Britannique est en déficit, sans parler de l’Alberta qui frack et frack.
Pourquoi ne pas suggérer à notre gouvernement d’investir en infrastructure vers les énergies renouvelables tandis qu’il a les poches pleines?
Partout, les gens se soulèvent et obtiennent moratoriums et interdictions de la fracturation hydraulique.
Les compagnies gazières se tournent vers les dirigeants naïfs pour faire des promesses.
Ne soyons pas naïfs. Les gaz dont il est question au Yukon sont : de schiste, non classique ou non conventionnel forcément obtenu par stimulation, fracturation.
Nous pouvons demander une interdiction de la fracturation hydraulique.
À la Ville de Whitehorse et aux autres municipalités.
Au gouvernement du Yukon. Demandons-lui de nous montrer sa full scientific review of any proposed oil & gas projects avant de nous demander de nous prononcer sur :
– deux terrains au N-E d’Eagle Plain (limite 28 mars);- 43 pages en anglais de règlements de stations de traitement de LNG (limite 8 mai).
Vous pouvez écrire à l’ombudsman (comme le Nouveau-Brunswick) afin de dénoncer les actes du gouvernement bulldozer qui s’apprête à utiliser (et utilise) les fonds publics à défaut de son engagement en matière de participation des citoyens, et ce, sans aucune traduction de documents consultatifs comme la Loi sur les langues l’oblige.
Eh oui, suggérez le développement des ressources renouvelables.
Venez célébrer la Journée mondiale de l’EAU, le samedi 23 mars. Activité découpage et sculpture (en anglais) pour les enfants. De 10 h à 17 h au parc Shipyards.
Conseil des Canadiens, Idle No More, Yukoners Concerned et d’autres s’unissent pour donner de l’information sur la protection de l’eau du Yukon. Il y aura de l’information en français.
Bravo au journal pour ses 30 ans!
Jacqueline Vigneux