le Mardi 17 septembre 2024
le Jeudi 8 avril 2021 5:57 Société

Penser la résilience pour assurer le Yukon de demain

Katrine Frese est titulaire d’une maîtrise en géologie et d’un doctorat en sciences naturelles et elle a travaillé dans le domaine de l’évaluation des risques de catastrophes naturelles pour des sociétés mondiales d’assurance. Elle enseigne également les politiques de changements climatiques à l’Université du Yukon et elle a travaillé à l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon (YESAB), où elle était directrice du bureau à Whitehorse. Fabien Boulais, de son côté, est entrepreneur et érudit. Il est fasciné par le fonctionnement des choses : « Très tôt, j’ai eu cette attraction pour les systèmes et la mécanique, donc j’ai beaucoup bricolé », raconte-il. Il a entre autres étudié les technologies laser, les hologrammes et les ordinateurs. Il est mécanicien de moteurs à réaction. Aujourd’hui, il étudie la résilience dans des domaines tels que la psychologie, les sciences naturelles, l’économie, la philosophie, l’éducation et plus encore. Photo fournie.
Katrine Frese est titulaire d’une maîtrise en géologie et d’un doctorat en sciences naturelles et elle a travaillé dans le domaine de l’évaluation des risques de catastrophes naturelles pour des sociétés mondiales d’assurance. Elle enseigne également les politiques de changements climatiques à l’Université du Yukon et elle a travaillé à l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon (YESAB), où elle était directrice du bureau à Whitehorse. Fabien Boulais, de son côté, est entrepreneur et érudit. Il est fasciné par le fonctionnement des choses : « Très tôt, j’ai eu cette attraction pour les systèmes et la mécanique, donc j’ai beaucoup bricolé », raconte-il. Il a entre autres étudié les technologies laser, les hologrammes et les ordinateurs. Il est mécanicien de moteurs à réaction. Aujourd’hui, il étudie la résilience dans des domaines tels que la psychologie, les sciences naturelles, l’économie, la philosophie, l’éducation et plus encore. Photo fournie.

L’objectif « Communauté engagée, connectée et participative » fait partie du plan de développement durable (PDD) de la Ville de Whitehorse. À leur façon, Katrine Frese et Florian Boulais y contribuent en habilitant les gens à comprendre et à intégrer la résilience dans les différents aspects de leur vie.

Katrine Frese est titulaire d’une maîtrise en géologie et d’un doctorat en sciences naturelles et elle a travaillé dans le domaine de l’évaluation des risques de catastrophes naturelles pour des sociétés mondiales d’assurance. Elle enseigne également les politiques de changements climatiques à l’Université du Yukon et elle a travaillé à l’Office d’évaluation environnementale et socioéconomique du Yukon (YESAB), où elle était directrice du bureau à Whitehorse. Florian Boulais, de son côté, est entrepreneur et érudit. Il est fasciné par le fonctionnement des choses. Il a entre autres étudié les technologies laser, les hologrammes et les ordinateurs. Il est mécanicien de moteurs à réaction. Aujourd’hui, il étudie la résilience dans des domaines tels que la psychologie, les sciences naturelles, l’économie, la philosophie, l’éducation et plus encore. Photo fournie.

 

Le PDD a été pensé et conçu en collaboration avec les citoyens de la ville pour soutenir un environnement sain et une qualité de vie pour toutes et tous sur le long terme. L’Aurore boréale et l’Association franco-yukonnaise s’associent pour présenter, dans une série de dix articles, des entreprises qui contribuent à l’économie durable de notre communauté.

Mis en place depuis 2008 et mis à jour en 2015, le Plan comprend douze objectifs thématiques. Avec l’objectif « Communauté engagée, connectée et participative », la Ville souhaite favoriser l’engagement des citoyens et des citoyennes afin de prendre de meilleures décisions civiques et plus fortement soutenues, tout en créant un sentiment d’appartenance et de responsabilité les uns envers les autres.

F&B Consulting – Yukon Resilience

De manière générale, la résilience peut être définie comme la capacité à résister à une perturbation et à s’y adapter. L’opposé de la résilience est la fragilité.

Notre réalité telle qu’on la connaît est constamment confrontée à de grandes perturbations, qui sont malheureusement impossibles à prévoir. Il suffit de penser à des exemples comme la COVID-19, la crise financière de 2008 ou le 11 septembre 2001 pour s’en convaincre.

Plutôt que d’essayer de prédire l’imprévisible, Florian Boulais et Katrine Frese soutiennent qu’il faut, en tant qu’individu, mais aussi en tant que collectivité, amener notre résilience à croître : « Notre résilience en ce moment, autant celle des systèmes [socioéconomiques] que celle qui est émotionnelle, est au plus bas », mettent-ils en garde.

On a pu constater, en effet, la fragilité de nos systèmes avec l’arrivée de la pandémie. Certains ont eu l’impression que le monde s’écroulait. Pour plusieurs, les multiples adaptations nécessaires ont été extrêmement éprouvantes ; d’autres ne s’y sont toujours pas habitués.

Étudiant la résilience depuis des années dans des domaines aussi divers que la psychologie, les sciences naturelles, l’économie, la philosophie, l’éducation et plus encore, c’est dans ce contexte qu’ils ont choisi de lancer leur entreprise de consultation en résilience, F&B Consulting. Ils offrent ainsi leur expertise, en français et en anglais, à travers des ateliers, des formations et des séances de facilitation, adaptés pour les particuliers, les entreprises et le secteur public.

Comment ça fonctionne, la résilience?

Au lieu de tenter d’éviter continuellement les difficultés et les conflits, il suffit d’apprendre à leur faire face ; à vivre avec, plutôt que contre. C’est simple à dire, mais plus difficile à faire! D’autant plus que la résilience peut prendre différentes formes. C’est pourquoi les deux consultants sont là pour offrir conseils et orientation.

Il est important aussi de commencer par soi : « La résilience commence par une résilience individuelle pour devenir une résilience collective et, éventuellement, systémique », expliquent-ils. En visant une plus grande résilience, on tend ainsi vers une communauté capable de mieux faire face aux pressions extérieures.

Surtout à l’heure actuelle, où l’on cherche à mieux vivre en accord avec la nature, et adressons par exemple le besoin d’améliorer la sécurité alimentaire, la résilience semble une solution tout indiquée : « La résilience est très proche de la durabilité. En fait, la résilience à long terme, c’est la durabilité », résume Katrine Frese.

Pour en apprendre davantage sur la résilience, visitez le site Internet fb-consulting.ca (bientôt disponible en français).

Tout le monde a un rôle à jouer dans la réalisation des objectifs de développement durable. Pour plus d’information sur la façon dont vous et votre organisme pouvez être impliqués, vous pouvez contacter la Ville à [email protected]

Ce publireportage est le fruit d’un partenariat entre l’Aurore boréale et l’Association franco-yukonnaise. Il a été rendu possible grâce aux contributions financières de la Ville de Whitehorse et du gouvernement du Canada.