le Dimanche 9 février 2025
le Jeudi 23 février 2023 7:45 Culture

Le Salon du livre : un rendez-vous de la lecture

Geneviève Tremblay, Maud Caron et Julie Dessureault, trois des quatre organisatrices du Salon du livre 2023. Stéphanie Moreau, la quatrième organisatrice, est absente de la photo. — Photo : Camille Boyer
Geneviève Tremblay, Maud Caron et Julie Dessureault, trois des quatre organisatrices du Salon du livre 2023. Stéphanie Moreau, la quatrième organisatrice, est absente de la photo.
Photo : Camille Boyer
La 14e édition du Salon du livre en français de Whitehorse, organisée par Julie Dessureault, Maud Caron, Geneviève Tremblay et Stéphanie Moreau, aura lieu les 7 et 8 mars prochains au Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier (CSSC Mercier).

Le Salon du livre offre un accès à de la littérature en français pour tous les âges. Il s’agit d’une rare opportunité pour le public d’interagir physiquement avec des ouvrages ou de découvrir des jeux de société. Car au Yukon, il n’existe pas de commerce où acheter des livres en français.

« Quand on est loin, on achète en ligne », fait remarquer Maud Caron, responsable des communications et des relations communautaires à la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY). Le Salon du livre, « c’est le plaisir de feuilleter! », complète Julie Dessureault, secrétaire-trésorière à la CSFY.

Mais encore plus que le plaisir concret de tenir un livre entre ses mains, c’est la culture et la possibilité de la faire rayonner qui sont l’essence du Salon du livre, selon Maud Caron. Pour Julie Dessureault, il est également question de « partager l’amour pour la lecture et notre langue. »

« C’est important, l’amour des livres, et c’est à un jeune âge que ça se développe », ajoute Geneviève Tremblay, coordonnatrice aux services à la petite enfance et aux familles multilingues, et conseillère pédagogique pour la commission scolaire.

Toutes passionnées de lecture, ce projet leur tient à cœur.

Un engouement grandissant

Le Salon se tiendra de 15 h 30 à 19 h 30 les 7 et 8 mars au CSSC Mercier. Il sera également ouvert pendant la journée pour les élèves qui veulent consulter ou acheter certains ouvrages.

L’engouement autour de cet événement semble déjà bien réel. « Le premier soir, on ouvre à 15 h 30, les gens sont prêts, il y a une file! », raconte Maud Caron. « Tout le monde jase, tout le monde est heureux, tout le monde est excité! », ajoute Geneviève Tremblay.

« D’année en année on le bonifie, mais c’est directement nourri par les commentaires des gens », explique Geneviève Tremblay. Cette année, les organisatrices ont lancé un appel à la communauté pour des propositions de livres à ajouter à leur sélection de vente, et ont été surprises du nombre de suggestions qu’elles ont reçues. Ces propositions ont toutes été prises en compte. Il n’est cependant pas garanti que ces ouvrages seront présents lors du Salon du livre, puisque cela dépend de leur disponibilité sur le marché.

Semaine de la littératie

Cette année, grâce au financement du Secrétariat du Québec aux relations canadiennes, deux animatrices et autrices québécoises, Anne-Marie Fortin et Stéphanie Deslauriers, seront présentes pendant les deux soirées. Anne-Marie Fortin détient un baccalauréat en littérature et une maîtrise en création littéraire, alors que Stéphanie Deslauriers est psychoéducatrice et enseignante à l’Université de Montréal. Elles animeront, orienteront la clientèle et offriront un service de libraire. C’est dans le contexte de la semaine de la littératie, qui se déroulera du 6 au 10 mars dans les écoles de la commission scolaire francophone, que le financement a pu être possible cette année. Il est également prévu que les deux autrices invitées fassent des ateliers d’animation dans les écoles de la CSFY, à la Garderie du petit cheval blanc et dans des familles à Dawson pendant cette semaine.

Une initiative à but non lucratif

Si des profits sont générés, ceux-ci iront à des organismes à but non lucratif, lesquels n’ont pas encore été choisis. « Nous on ne veut pas faire de profits, mais si ça adonne qu’on en a, une fois que les frais sont couverts, à ce moment-là on le redonne », explique Julie Dessureault.

Les prix de vente des livres et jeux sont les mêmes qu’à l’achat en ligne, mais sans la taxe, qui est en fait absorbée par la commission scolaire.