le Lundi 17 février 2025
le Jeudi 10 octobre 2024 7:45 Opinions

Comprendre le ciel et ses étoiles

  Photo : PIXABAY
Photo : PIXABAY
Plus le temps passe, plus il se fait sentir

Plus le temps passe, plus il se fait sentir

Il passe sur nous, il passe sur tout

Peut-être à tort, mais quand je regarde dehors,

j’ai l’impression de le comprendre le dehors.

Je regarde les arbres et j’aime prétendre les comprendre.

Je regarde leurs congénères plus modestes telles les plantes ou fleurs de toutes grandeurs,

elles aussi je pense les comprendre

Quand je regarde les animaux qui vivent dans cette flore aux côtés ou loin de l’humain,

je les comprends eux aussi.

Je comprends même l’eau, la roche et les nuages. Je comprends les montagnes. Je comprends leur vie.

Ce qui les anime les motive.

Peut-être ai-je raison ou peut-être j’ai perdu la raison

Je ne comprends pas tout et je m’en fous

Mais quand je regarde le ciel. Quand je vois ce firmament

Toutes ces étoiles qui brillent inlassablement, là je me perds. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Plus rien.

Ce n’est pas faute de ne pas avoir essayé. J’en ai étudié des cartes, passé de soirées à les observer, mais rien à faire.

Tous ces petits points lumineux plus petits qu’une pointe d’aiguille qui sont en réalité immenses comme… comme… absolument rien qu’on connaît.

Comment elles se débrouillent ces étoiles dans tout cet espace et tout ce temps?

Est-ce qu’elles vont ou elles viennent?

Quand j’entends milliards. De galaxies, d’années ou d’années-lumière,

ces chiffres, je ne les comprends pas.

J’en comprends le principe, la mathématique, je pourrais même compter jusque-là.

Mais je n’arrive pas à les imager. Les mesurer. Les raisonner. Ils ne m’entrent pas dans la tête.

Mille milliards de kilomètres ou d’années-lumière ne font aucun sens. Trop grand, trop gros, trop loin.

À force de vivre entre et parmi eux, je crois comprendre assez les arbres, les plantes, les animaux et tout ce qui bouge ou ne bouge pas sur cette terre.

Assez pour devenir l’un d’eux. Il y a d’ailleurs des chances que ça arrive. Je suis prêt. Depuis belle lurette.

Mais ce ciel qui nous englobe, je ne comprends rien de lui. Je ne pourrais pas devenir une de ces étoiles. Parce que je ne les comprends pas.

Mais viendra un jour. Un jour viendra peut-être, où j’irai les voir de près toutes ces étoiles. Et quand ce jour viendra, j’espère y aller gaiement. Aller voir de près ce que je ne comprends pas encore.