Madame, Monsieur,

Les Canadiennes et les Canadiens paient cher la médiocrité de l’infrastructure.

Les propriétaires font face à des réparations coûteuses quand le réseau d’égouts refoule sous la pression d’événements météorologiques extrêmes. Les travailleurs du secteur manufacturier perdent une partie de leur salaire quand leurs chaînes de montage ferment parce que les pièces dont ils ont besoin ne peuvent parvenir à l’usine. Les navetteurs passent des heures dans les ralentissements, loin de leur lieu de travail et de leur famille.

Par l’influence de ces événements, l’économie est pénalisée.

Notre infrastructure publique approche du seuil critique. La moitié doit atteindre la fin de sa durée de vie utile d’ici 2027. On estime que le simple fait d’entretenir ce que nous avons déjà ne nécessitera qu’un peu plus que ce que tous les ordres de gouvernement – fédéral, provincial et municipal – investissent déjà à eux tous.

Plutôt que d’aider à répondre à ces besoins, le gouvernement fédéral a réduit le financement de son programme d’infrastructure vedette, le Fonds Chantiers Canada, de près de 90 % pour les deux années à venir.

Selon le nouveau plan fédéral d’infrastructure, à son apogée, moins d’argent sera investi par Canadien que le plan qu’il remplace, ce qui est tout à fait pathétique.

Cette manière d’assurer l’administration publique est irresponsable et cette situation ne pourrait pas se produire à un pire moment. Vu les conditions économiques actuelles, le marché de l’emploi instable et les faibles taux d’intérêt, il s’agit là d’une occasion historique d’augmenter les investissements dans l’infrastructure, d’améliorer notre productivité et d’assurer la croissance de notre économie.

Parce que l’infrastructure est importante – très importante. Statistique Canada estime que non moins de la moitié des gains de productivité du secteur privé canadien obtenus entre 1962 et 2006 proviennent des investissements dans l’infrastructure publique.

Justin Trudeau et le Parti libéral bâtissent une équipe et un plan qui recentreront les efforts nationaux sur l’infrastructure. Cela créera des conditions favorables à une croissance économique durable afin d’aider – enfin – les familles de la classe moyenne en difficulté et celles qui souhaitent en faire partie également.

En relevant le défi et en revitalisant notre infrastructure publique, nous construirons un Canada plus fort et plus prospère et améliorons notre qualité de vie.

Cordialement,
Scott Brison, député