Définir le Franco-Yukonnais
Ça fait un moment que je voulais écrire un éditorial sur mon expérience de nouvel arrivant au Yukon. Mais je ne trouvais ni le ton ni l’angle d’approche. Jusqu’à ce que je voie le documentaire « Yukon parle français ».
Ça fait un moment que je voulais écrire un éditorial sur mon expérience de nouvel arrivant au Yukon. Mais je ne trouvais ni le ton ni l’angle d’approche. Jusqu’à ce que je voie le documentaire « Yukon parle français ».
Lorsque je suis arrivé au mois d’octobre, tout le monde me disait que le Yukon entrait dans une période plus triste, mais que je devais être patient, que le beau temps s’en venait.
La situation est simple : le 10 janvier, des parents de l’École Émilie-Tremblay ont reçu une lettre pour leur annoncer que la compagnie de transport Takhini ne pourrait plus prendre leurs enfants pour les amener au centre-ville à cause d’une surpopulation et d’incidents dans l’autobus 15.
La plupart d’entre vous doivent déjà le savoir, mais le ciel est tombé sur la tête de l’Aurore boréale. En fait, techniquement, il faudrait plutôt parler du plafond. La faute à qui? À quoi?
Le changement d’année est une période particulière. On en profite pour faire le bilan de la dernière année. On se montre tantôt critique, tantôt nostalgique. C’est aussi le moment d’un nouveau départ. Le regard tourné vers l’avenir, on se donne des résolutions, on se lance des défis, on espère le mieux pour les douze prochains mois.
Noël approche à grands pas et je tiens à vous souhaiter, en mon nom et en celui de l’équipe du journal, un joyeux Noël et une année 2014 à la hauteur de vos aspirations. J’avais préparé un éditorial sérieux…
Avant de commencer cet éditorial, je tiens à mettre quelque chose au clair : je ne suis pas un réactionnaire anti-Facebook, anti-Twitter, anti-tout. Loin de là! En fait, j’adore les médias sociaux et les nouvelles technologies.
Dans la nuit du 2 au 3 novembre, les horloges grands-pères ont fait trois tics tacs à reculons. L’heure avancée a disparu sur la pointe des pieds sans réveiller personne – aussi tranquille qu’un sénateur présentant ses allocations de dépenses!
Le 19 octobre, deux cent cinquante démonstrations s’opposant à la fracturation hydraulique ont eu lieu dans vingt-six pays pour la deuxième édition d’un événement appelé Global Frackdown.
Le vendredi 4 octobre dernier, quelque deux cents endroits au pays ont tenu des vigiles pour 600 Canadiennes d’origine autochtone* qui ont été assassinées ou portées disparues au cours des dernières décennies.