le Samedi 5 octobre 2024
le Jeudi 21 Décembre 2023 7:52 Société

Quelles alternatives au sapin de Noël traditionnel?

La famille de Stéphanie Chevalier a décidé, pour la première fois, de fabriquer elle-même son arbre de Noël. — Photo : Fournie
La famille de Stéphanie Chevalier a décidé, pour la première fois, de fabriquer elle-même son arbre de Noël.
Photo : Fournie
Couper soi-même son arbre de Noël reste une tradition au Yukon. Néanmoins, souvent par conscience écologique, certaines personnes font appel à leur imagination et préfèrent le confectionner elles-mêmes.

Stéphanie Chevalier est mère de famille. Elle raconte qu’avoir participé à un atelier de création de costumes d’Halloween en matières recyclées à Raven ReCentre avec Nicole Beauberger fin octobre a beaucoup inspiré sa fille, Lila Manriquez Chevalier.

« Ça a tellement plu à notre fille de cinq ans que depuis cet atelier, elle a toujours des idées quand elle voit des cartons ou des bouteilles! », s’exclame-t-elle.

Alors pour la première fois et à peu de frais, la famille a décidé de fabriquer pour les fêtes son propre sapin de Noël « avec une boîte pleine de décorations de Noël payée 1 $ dans une vente de garage […] On est contents du résultat, et c’était vraiment économique et fun à faire en famille », partage Stéphanie Chevalier.

Sara Bos, coordonnatrice en environnement aux Services des déchets et de l’eau de la ville de Whitehorse, suggère de décorer les plantes d’intérieur ou d’orner un arbre à l’extérieur, dans le jardin. Ces options permettent de limiter l’impact sur l’environnement et la production de déchets.

Sapin naturel ou sapin en plastique?

Pour celles et ceux qui veulent absolument avoir un arbre vert chez soi, la fondation David Suzuki rapporte que l’option du sapin naturel serait la plus respectueuse de l’environnement. En effet, son empreinte carbone serait trois fois inférieure à celle des sapins artificiels. Car les sapins artificiels contiennent des composants en plastique qui ne sont pas tous recyclables. Sara Bos confirme et va plus loin : « Ils sont souvent produits et expédiés depuis l’étranger, donc la chaîne d’approvisionnement pour les amener dans les magasins produit une empreinte carbone importante. »

Il faudrait utiliser son sapin artificiel pendant au moins 20 ans afin qu’il représente une alternative écologique viable selon la fondation David Suzuki.

Un sapin « vert »

Pour Stéphanie Chevalier, avoir construit soi-même son arbre de Noël fait partie de ces gestes écologiques.

« Nous faisons notre recyclage à Raven. Toute la famille est fan des free stores et on aime beaucoup le travail de Nicole [Beauberger], alors on était contents de faire un atelier avec elle », partage-t-elle.

Elle ajoute : « Comme on ne sera pas là pendant les vacances, c’était absurde d’aller couper un sapin, et quand bien même on serait là, on n’aime pas l’idée de couper un sapin chaque année. »

La Ville réfléchit également à une solution pour lutter contre les incendies de forêt. Pour Sara Bos, le fait de relier les zones d’abattage des arbres de Noël à la lutte contre les incendies dans les environs de Whitehorse pourrait limiter de manière significative les impacts sur l’environnement.