le Samedi 14 décembre 2024
le Jeudi 18 mai 2023 7:50 Société

L’équité des genres discutée présentement à Whitehorse

Le sommet sur l’équité des genres de 2022 a réuni plus de 200 personnes. Ce fut l’occasion pour les organisations militantes présentes de discuter de cet enjeu et des avenues militantes futures. — Photo : Fournie
Le sommet sur l’équité des genres de 2022 a réuni plus de 200 personnes. Ce fut l’occasion pour les organisations militantes présentes de discuter de cet enjeu et des avenues militantes futures.
Photo : Fournie
Pour sa deuxième édition, le Réseau Avenir égalitaire vise le bilinguisme à son sommet sur l’égalité des genres. Le sommet se tient à Whitehorse, au Centre culturel Kwanlin Dün et se poursuit demain, sur le thème « gens, perspectives et partenariats ».

Après une édition à Ottawa, le Réseau Avenir égalitaire (RAE) s’est exporté à Whitehorse. Cette organisation est une initiative du Partenariat canadien pour la santé des femmes et des enfants (CanSFE) et vise à rassembler les organismes du pays autour de la question de l’égalité des genres.

Cette année, c’est à Whitehorse que des délégations provenant de partout au Canada partagent leur expertise, renforcent leur capacité et tracent « une voie à suivre pour devenir un Canada plus équitable et inclusif » lors de différents ateliers, peut-on lire sur le site Internet du sommet.

Sydney Piggott, maîtresse de cérémonie et membre du comité consultatif du RAE, le confie d’entrée de jeu : le bilinguisme sera beaucoup plus présent que l’an dernier. Les séances en commun seront toutes bilingues. D’autres se dérouleront seulement en français et d’autres en anglais, pour créer des espaces sécuritaires, précise Sydney Piggott. « C’est pour que les gens puissent être capables de parler dans leur langue maternelle », ajoute-t-elle.

Photo : fournie

Sonder les communautés rurales

L’an dernier, plus de 200 personnes ont participé au sommet à Ottawa afin de parler du mouvement féministe canadien. « On a exploré ce que l’on veut faire comme intervenants et intervenantes et militants et militantes à l’échelle nationale et internationale », explique Sydney Piggott. Ces discussions continuent d’être au centre du sommet de cette année, mais avec un accent mis sur les communautés LGBTQ2S+.

Or, la spécificité du Nord n’a pas encore été explorée dans toute sa diversité, soutient Sydney Piggott. « On voulait avoir accès à des militants et militantes à l’extérieur d’Ottawa, Montréal, Vancouver et Toronto, avoir accès aux organismes qui font du travail dans le Nord et dans les communautés rurales […] Le [REA], c’est plus de 500 organismes partout au Canada, donc quand on va à Ottawa, on manque les perspectives dans les régions et dans le Nord. »

Deux jours de sommet

Le sommet a débuté hier avec une conférence menée par la cheffe du Conseil des Ta’an Kwäch’än, Amanda Leas. Aujourd’hui, diverses discussions insisteront entre autres sur la violence fondée sur le genre, l’activisme des jeunes franco-yukonnais et sur l’avenir du féminisme. « On a plus de 200 personnes enregistrées, c’est super excitant », lance Sydney Piggott. Les personnes intéressées peuvent également s’inscrire en personne aujourd’hui, au centre culturel des Kwanlin Dün. Il sera également possible de visionner gratuitement le sommet par la suite, sur le site du RAE.

IJL – Réseau.Presse L’Aurore boréale