Katrine Frese et Florian Boulais partagent leurs trucs et astuces lors d’une formation inédite, présentée par l’Association franco-yukonnaise (AFY). La formation, intitulée « La résilience : l’art de vivre, travailler et connecter », offre aux personnes qui y assistent l’opportunité de démystifier ce qu’est la résilience et de développer des outils pour faire face aux pépins du quotidien, petits ou grands.
« Dans le contexte, ça nous semblait important d’apporter des notions de bienveillance, des points de repère et des outils concrets pour aller vers plus de résilience », estime Robert Vaillancourt, coordonnateur de la formation et agent de projets pour l’AFY. Le premier volet a eu lieu le 9 février dernier.
Commencer par soi
Selon Florian Boulais, intervenant et cocréateur de cette formation, la capacité à réduire la fragilité de notre société commence par une réflexion individuelle : « Il faut commencer par soi, puis travailler sur nos relations, personnelles et professionnelles, et élargir petit à petit le cercle. »
Selon le site Internet des deux consultants, les changements peuvent ensuite être envisagés aux niveaux communautaire, culturel et sociétal, jusqu’à une possibilité de résilience au niveau systémique.
L’expert, intrigué par l’âme humaine, a étudié les mécanismes de la résilience dans les domaines de la psychologie, de la physiologie, de l’économie, de la politique, des affaires et de l’éducation. Il soutient que la clé de notre résilience réside tout simplement dans notre attitude.
Changer d’attitude
Lors de cette formation, les outils proposés s’inspirent de longues recherches et d’un entremêlement d’approches d’origines variées.
« Nous abordons des concepts de sciences occidentales, mais aussi des approches autochtones du monde entier, explique Florian Boulais. Par exemple, au niveau des relations professionnelles, on aborde la question de la communication non violente et du ‘’judo verbal’’ [une méthode de communication qui permet de désamorcer l’agressivité d’une conversation]. On utilise aussi des concepts issus du bouddhisme. C’est vraiment large. »
Dans l’objectif de faciliter le rétablissement d’une relation bienveillante envers soi-même autant qu’avec le monde qui nous entoure, le concept propose de développer notre sens de l’aventure, de l’humour et de la curiosité.
« Il faut qu’on s’autorise à faire des erreurs, à se questionner, à se remettre en question, affirme l’ex-ingénieur en aéronautique. Si on a peur de faire des erreurs, on n’entame rien! Beaucoup de gens sont découragés par les échecs, mais le sens de l’humour, par exemple, peut permettre de passer à travers ces étapes qui sont nécessaires. »
Constatant le succès de la formation, Robert Vaillancourt mentionne que l’AFY pourrait possiblement offrir de nouvelles formations similaires prochainement.