le Vendredi 22 septembre 2023
le Jeudi 5 Décembre 2019 7:15 Société

Quatre événements en français pendant la campagne des « 16 Jours »

L’organisme Les EssentiElles organisait un midi causerie le 27 novembre dernier, pendant les 16 jours de militantisme.
Photo : fournie
L’organisme Les EssentiElles organisait un midi causerie le 27 novembre dernier, pendant les 16 jours de militantisme. Photo : fournie

(APF)

Le 25 novembre dernier sonnait le coup d’envoi de la campagne internationale « 16 Jours », un mouvement d’activisme contre la violence sexiste. Pour l’occasion, de nombreux événements sont organisés à Whitehorse afin de sensibiliser la population à la violence fondée sur le genre, l’expression de genre ou de genre reçu.

L’organisme Les EssentiElles organisait un midi causerie le 27 novembre dernier, pendant les 16 jours de militantisme.
Photo : fournie

 

Voilà plusieurs années que le Centre des femmes Victoria Faulkner et l’organisme Les EssentiElles, accompagnés de nombreux partenaires, organisent des événements lors de la campagne des « 16 Jours ». Historiquement plus courte, la campagne a été prolongée de 4 journées depuis 2016, afin de coïncider avec la Journée internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre. Le but principal de la campagne est de dévoiler diverses facettes de la violence commise envers les femmes, les filles, les personnes trans, non binaires, intersexuées et bispirituelles et de mettre en avant des pistes de solutions et des actions de solidarité afin de générer un environnement social équitable et sécuritaire pour tous et toutes.

De la sensibilisation à la responsabilisation

Chaque année, les organisateurs choisissent un thème qui leur permet de mettre en avant des problématiques propres à Whitehorse et au Yukon. Émilie Dory, directrice générale de l’organisme communautaire francophone Les EssentiElles, confie : « En 2019, nous avons opté pour “De la sensibilisation à la responsabilisation”. Nous pensons que les gens commencent à être bien informés sur les violences sexistes et nous les encourageons maintenant à passer à l’action. »

Les enjeux sont nombreux, pour n’en nommer que quelques-uns ; la sécurité dans les taxis et la lutte contre la violence sexiste dans les industries minières, pétrolières et gazières. Aussi, il faut donner suite aux appels à l’action mentionnés dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Se mobiliser

Des événements publics sont organisés tout au long de la campagne dans le but de mobiliser la population. Hommes et femmes se rassemblent pour générer des changements positifs et durables afin de mettre fin aux violences fondées sur le genre au sein de la communauté yukonnaise. Émilie Dory ajoute : « Il faudrait que ce soit une campagne de 365 jours par an. Mais c’est déjà bénéfique de le rappeler une fois chaque année dans un contexte international. »

Sur le site Internet endviolenceyukon.com, on trouve la liste des activités programmées, ainsi que des initiatives que tout un chacun peut mettre en œuvre. Parmi elles, « ne pas soutenir la violence par le silence ». Deux événements restent à venir. D’abord, la Veillée commémoration du 30e anniversaire du massacre de la Polytechnique de Montréal le 6 décembre. Ensuite, la Célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme avec la Commission des droits de la personne du Yukon le 10 décembre.

L’organisme Les EssentiElles planifie d’autres actions pendant l’année comme la campagne du consentement en été, grâce à des activités d’information, de prévention et d’éducation dans des écoles et des festivals de musique au Yukon.