le Lundi 16 septembre 2024
le Jeudi 24 octobre 2019 7:35 Société

Deux jeunes franco-yukonnais se sont rendus à un congrès national en éducation

Lang Honhorn et Jonathan Racine ont apprécié leur expérience à Ottawa qui leur a permis de rencontrer des francophones de partout au Canada.
Photo : Julien Latraverse
Lang Honhorn et Jonathan Racine ont apprécié leur expérience à Ottawa qui leur a permis de rencontrer des francophones de partout au Canada. Photo : Julien Latraverse

Lang Honhorn et Jonathan Racine étaient les deux élèves yukonnais qui faisaient partie des 50 jeunes invités au congrès de l’Association canadienne d’éducation de la langue française (ACELF). Le thème cette année était « Nouveau monde, nouveaux horizons — Inspirer les jeunes avec des approches innovantes ».

Lang Honhorn et Jonathan Racine ont apprécié leur expérience à Ottawa qui leur a permis de rencontrer des francophones de partout au Canada.
Photo : Julien Latraverse

Pour les deux élèves de l’Académie Parhélie, cette invitation au congrès était l’occasion parfaite de rencontrer des jeunes francophones issus des quatre coins du Canada. « C’était intéressant de parler avec les autres […] de voir dans quels autres endroits la francophonie était minoritaire », se remémore Lang.

Les deux adolescents de quatorze ans étaient fiers de sensibiliser d’autres jeunes Canadiens sur les réalités de la langue française au Yukon. « C’était un peu pour leur faire comprendre “hey, on existe!” », raconte Jonathan en riant.

Pour les deux adolescents, ce congrès semble avoir éclairé leur vision de la situation francophone dans l’ensemble du pays. « J’ai appris qu’on n’était pas les seuls. Il y en a aussi en Alberta. Je trouve ça motivant de voir ça », soutient Lang. Pour Jonathan, ces rencontres entre étudiants francophones représentent le moment fort du congrès.

Outre ce réseautage entre jeunes francophones, Lang et Jonathan ont aussi eu l’occasion d’assister à trois forums de discussion pour trouver ensemble des moyens d’innover ou de renouveler la francophonie. De cette expérience, Lang rapporte un projet qui lui a été inspiré par d’autres écoles du pays : la notion de mentorat pour la francophonie. « Plusieurs écoles utilisent les [élèves] plus vieux pour motiver les plus jeunes à parler en français », mentionne-t-il, dans une sorte de transfert de savoir entre étudiants.

Le séjour à Ottawa est, pour les deux élèves en neuvième année, une expérience enrichissante. Avec ce bagage nouvellement acquis, les deux Yukonnais possèdent de nouveaux outils pour faire rayonner leur langue à l’école ou dans le reste du territoire.