On entend de plus en plus parler de ce mouvement. Plusieurs personnes de notre communauté tentent ce virage écologique.
Le mouvement zéro déchet est basé sur le concept de réduction des déchets, et donc de la diminution de produits nocifs qui se retrouvent dans nos dépotoirs et dans notre environnement. Les principes du zéro déchet sont de refuser, réduire, réutiliser, recycler et composter. Popularisé par Béa Jonhson, ce mouvement écologiste est désormais suivi par des centaines de milliers de personnes partout dans le monde. Même s’il semble à première vue difficile d’adopter ce mode de vie à Whitehorse, de nombreuses personnes font néanmoins des efforts. Membre du groupe Franco50, Paul Davis, par exemple, fait tout son possible pour avoir un impact minime sur notre planète. « J’emmène mes propres contenants et je réfléchis avant d’acheter quelque chose qui sera plus tard un déchet », dit-il. Beaucoup d’autres personnes de notre communauté prennent aussi ce chemin vert. Par exemple, la classe de 6e année à l’école Émilie-Tremblay a préparé des présentations avec des faits et des astuces au sujet des déchets, de la pollution et des changements climatiques à l’occasion du Jour de la Terre, le 18 avril dernier. Ils ont présenté leur travail aux plus jeunes pour les éduquer à ce sujet. En groupes de deux ou de trois, ils ont enseigné toutes sortes de choses, de la pollution de l’eau par le plastique en passant par les combustibles fossiles. « Je crois que c’est très important de s’occuper de la Terre parce que bientôt, ce sera trop tard et on ne pourra plus rien changer », a déclaré Callah MacGillivray, qui animait la station au sujet des orques et des épaulards.
Les élèves de 6e année avaient également contacté d’autres écoles pour les inviter à préparer des activités à l’occasion du Jour de la Terre. L’école de Carmacks a répondu à l’appel et les élèves ont eux aussi souligné l’événement le 18 avril. Des activités initiées par des jeunes se sont donc déroulées dans plusieurs communautés
du Yukon.
Si vous voulez, vous aussi, vous joindre à ce mouvement, voici quelques conseils :
- Ne quittez pas la maison sans une gourde d’eau pour éviter les bouteilles jetables;
- Ayez une tasse réutilisable si vous pensez aller chercher une boisson, car celle-ci peut sauver des centaines de tasses jetables de la poubelle chaque année;
- Apportez des sacs en tissu pour acheter des produits en vrac quand vous faites l’épicerie;
- Apportez des contenants réutilisables pour vos restants quand vous allez au restaurant.
Aussi, avant d’acheter ou de jeter quoi que ce soit, il est important de se rappeler les règles de base : refuser ce dont on n’a pas besoin, réduire notre production de déchets, réutiliser ce que l’on peut, recycler ce que l’on ne peut pas réutiliser, et finalement, composter le reste.
La production de déchets de nos communautés est une des choses qu’il faut changer et il faut le faire au plus vite si on veut que les futures générations vivent une belle vie sans pollution.
Il faut donc que tous réfléchissent à la contribution qu’ils peuvent faire pour rectifier cette situation. Alors vous, chers lecteurs, qu’avez-vous en tête?
Cet article fait partie d’un projet de mentorat journalistique. Sophie Molgat, élève de 7e année à l’Académie Parhélie, souhaite découvrir le monde du journalisme à travers les heures de bénévolat obligatoires dans son cursus scolaire. L’Aurore boréale tient à l’encourager dans son objectif.