le Dimanche 24 septembre 2023
le Jeudi 5 février 2015 13:00 Société

Éducacentre en visite à Whitehorse

Pierre-Luc Lafrance

Deux représentants du Collège Éducacentre (la coordonnatrice de programmes Isabelle Thibault et le coordonnateur marketing Julien Capraro) étaient à Whitehorse les 28 et 29 janvier pour rencontrer des professionnels de la santé et des élèves du secondaire.

La coordonnatrice de programme Isabelle Thibault et le coordonnateur marketing Julien Capraro ont présenté les services du Collège Éducacentre aux jeunes francophones et francophiles de Whitehorse. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

La coordonnatrice de programme Isabelle Thibault et le coordonnateur marketing Julien Capraro ont présenté les services du Collège Éducacentre aux jeunes francophones et francophiles de Whitehorse. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

Le 28, ils ont offert deux fois la formation « Soignez vos patients en français » dans la salle de réunion des Premières nations de l’Hôpital général de Whitehorse. En avant-midi, la présentation était en français et il y a eu une version en anglais en après-midi.

Le lendemain, ils ont rencontré les élèves de 11e et 12e années de l’École F.-H.-Collins en avant-midi avant de voir les élèves de la 9e à la 12e année de l’Académie Parhélie en après-midi. L’Aurore boréale a assisté à l’une des rencontres avec des élèves en immersion française.

Les animateurs ont commencé par présenter le Collège Éducacentre, une institution d’enseignement située à Vancouver, mais qui a aussi d’autres campus et, plus intéressant pour les gens d’ici, offre plusieurs programmes en formation à distance. Lors des dix dernières années, le nombre d’inscriptions au Collège Éducacentre est passé de dix-neuf à plus de 800.

Après la présentation d’un court film qui donne la parole à des étudiants actuels et anciens qui expliquent l’importance pour eux de pouvoir étudier en français en milieu minoritaire, Isabelle Thibault a démystifié la question de l’éducation à distance. « Le grand avantage, c’est que ça offre plus de flexibilité. Les gens peuvent faire leurs travaux du lundi au dimanche selon le moment qui leur convient le mieux. Quatre-vingts à 85 % de nos élèves travaillent alors qu’ils poursuivent leurs études. Par contre, comme on l’a vu dans le film, ça demande plus de discipline. » Elle souligne aussi qu’il y a beaucoup d’interactivité, même à distance, grâce à des forums de discussion, de wikis et les possibilités de Skype, entre autres.

Des programmes connectés aux réalités du marché du travail

Différents programmes ont été présentés aux élèves qui, dans la grande majorité, étaient toujours en questionnement quant à leur choix de carrière. Il y a le programme de perfectionnement en langue française, mais l’accent a surtout été mis sur les cinq programmes qui mènent à un emploi.

Le programme en gestion d’événements permet d’apprendre tout ce qu’il faut pour organiser un événement : de l’idée de base jusqu’à l’évaluation en passant par la production et la diffusion.

Le programme de supervision s’adresse à ceux qui ont à gérer du personnel ou qui comptent le faire. On y touche différentes notions propres à ce type d’emploi allant de la motivation des employés à l’encadrement ou même à l’embauche.

Le programme d’Éducation à la petite enfance s’échelonne sur seize mois si on le suit à temps plein et il comprend trois stages. C’est un domaine où il y a beaucoup d’emplois et on y apprend à s’occuper des jeunes âgés de 0 à 5 ans.

Le programme de Préposé aux soins de santé prépare à offrir les soins de base au malade. Dans ce domaine, le bilinguisme est très recherché, et il y a plusieurs possibilités de bourses pour faire des stages à l’extérieur du territoire (bien qu’on puisse les faire au Yukon). Les cours peuvent être suivis à distance, mais il y a des laboratoires qui doivent être faits à Vancouver, mais là aussi, il y a des possibilités de subventions.

Enfin, le programme d’Aide pédagogique spécifique permet de former des gens qui viendront en aide aux professeurs en s’occupant des élèves qui connaissent des difficultés d’apprentissage. « C’est un domaine en pleine expansion, car de plus en plus, on essaie d’intégrer les élèves en difficulté dans des groupes réguliers », soutient Julien Capraro en rappelant que tous les programmes offerts au Collège répondent à des besoins actuels du marché du travail.

Le taux de placement de tous ces programmes tourne autour de 80 à 90 %. Pour le programme d’Éducation à la petite enfance, on parle même d’un taux de 100 %. Pour tous les programmes, on demande aux étudiants d’avoir un diplôme d’études secondaires ou un statut d’étudiant adulte en plus de passer un test de français. Par contre, certains programmes demandent d’autres prérequis. Le plus simple est d’aller voir sur le site du collège : www.educacentre.com/