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le Vendredi 15 août 2014 14:06 Société

L’Acadie du monde et des femmes

Le Comité organisateur acadien du Sommet des femmes 2014. (Photo: Collaboration RFNB)
Le Comité organisateur acadien du Sommet des femmes 2014. (Photo: Collaboration RFNB)

Frédérique Mazerolle (Francopresse)

Le 5e Sommet des femmes dans le cadre du Congrès mondial acadien réunira du 17 au 19 août des participantes de l’ensemble du Canada. « Une activité incontournable », selon la présidente du Comité organisateur, Sylvie Morin du Nouveau-Brunswick.

Le Comité organisateur acadien du Sommet des femmes 2014. (Photo: Collaboration RFNB)

Le Comité organisateur acadien du Sommet des femmes 2014. (Photo: Collaboration RFNB)

Depuis déjà deux ans, le comité organisateur formé de femmes des trois régions impliqués dans le CMA 2014 ont mis sur place une programmation pour répondre aux besoins des participantes, peu importe leur origine et leur communauté.

« On a voulu offrir une programmation qui allait non seulement couvrir une diversité de thèmes, mais aussi divers types d’activités, explique la présidente du Regroupement féministe du Nouveau-Brunswick. On voulait intéresser toutes les femmes, peu importe leur statut social, leur domaine de travail ou leur provenance ».

En effet, l’évènement comporte des conférences, des tables rondes, des ateliers et un concept plus récent, le world café. Le café du monde consiste à discuter de plusieurs sujets se rattachant à un thème, par exemple l’estime de soi, pour une durée limitée, à la mode du speed dating.

Un atelier en anglais a aussi été ajouté pour inclure la population féminine majoritairement anglophone du Maine. Certaines activités sont ouvertes au public, soit les « grandes jasettes », où tous peuvent apporter leur opinion, que l’on soit femme ou homme.

Comparativement aux sommets du passé, la présidente espère qu’un suivi plus complet sera fait à la suite de l’évènement. « Souvent on a discuté, on a échangé des idées intéressantes, mais il n’y a pas eu de retombées suite aux rencontres ».

Ce qui la motive à faire ce genre de suivi, c’est la différence des réalités des trois communautés impliqués, soit le Madawaska (Nouveau-Brunswick), le Témiscouata, (Québec), et le Maine (États-Unis). « On a puisé dans ces diversités pour donner une saveur unique à notre Sommet. »

Durant le rassemblement de deux jours, près d’une trentaine des conférencières, originaires de partout au pays et de différents milieux, viendront présenter leur vision aux participantes.

Entre autres, la journaliste correspondante, Lyse Doucet, la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Alexa Conradi, et l’ancienne vice-première ministre du Nouveau-Brunswick, Aldéa Landry, seront de la partie.

Des partenariats ont aussi été créés avec divers organismes québécois et américains d’aide aux victimes de violence conjugale. « Avec la diversité des thèmes, souligne Sylvie Morin, c’est sûr que des sujets d’actualité seront abordés.

« Par exemple, suite à la fermeture de la clinique d’avortement Morgentaler à Frederiction, on a ajouté une table ronde sur les droits reproductifs de la femme. Les échanges couvriront l’ensemble des services de santé de reproduction ainsi que la liberté du corps des femmes.

« On espère que les femmes qui vont participer au Sommet se sentiront mieux outillées, dit-elle, et vont acquérir un sens de pouvoir personnel. On espère aussi que les femmes vont seront plus à l’aise et plus fière de s’impliquer dans leurs communautés respectives ».