le Vendredi 11 octobre 2024
le Lundi 17 mars 2014 10:32 Société

Les EssentiElles veulent connaître votre avis

La directrice par intérim, Natasha Harvey. Photo : Pierre-Luc Lafrance.
La directrice par intérim, Natasha Harvey. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

Les EssentiElles auront bientôt 20 ans. L’organisme a été fondé en 1995 pour représenter les intérêts des femmes francophones du Yukon. Afin de gagner en visibilité, mais surtout de comprendre les besoins de son public cible, l’organisme a décidé de mettre en place un sondage ainsi que deux consultations publiques cet automne.

Pour Juliette Anglehart-Zedda, la présidente des EssentiElles, ces sondages entrent dans la continuité de la table ronde qui avait eu lieu en janvier 2013. « Déjà, on était dans un processus de cibler les besoins des femmes francophones du Yukon, mais aussi de faire connaître ce que l’on fait autant pour ce qui est de la justice sociale que de notre implication. » D’ailleurs, Natasha Harvey, la directrice par intérim, rappelle que les sondages et consultations étaient prévus dans le plan quinquennal. « Une des faiblesses qui avait été notée, c’est que nous avions de la difficulté à faire connaître notre organisme. Pour la plupart des gens, il restait une ambiguïté quant à notre rôle. Il y a des organismes qui représentent les francophones, des groupes de femmes, il faut établir où nous nous situons et répondre aux besoins que ne touchent pas ces deux branches. »

Les EssentiElles ont plusieurs mandats autant du côté local qu’à l’échelle nationale à travers la collaboration avec d’autres organismes du même genre de l’ensemble du pays. « On essaie de répondre aux besoins des femmes francophones de la région pour aider à la justice sociale. Mais notre mandat va au-delà, on essaie d’accompagner les femmes dans les différentes phases de leur vie : en tant que mère, en tant qu’aînée, etc. », rappelle Juliette Anglehart-Zedda. Elle rappelle aussi que les hommes sont de plus en plus inclus dans les campagnes, puisque le but est d’atteindre l’égalité entre les sexes. D’ailleurs, le premier membre de sexe masculin fut l’abbé Claude Gosselin.

En étant membre, on a la possibilité de prendre part aux projets et aux activités de l’organisme. Mais pour Mme Anglehart-Zedda, c’est surtout une question de fierté personnelle, « la chance d’adhérer à un mouvement pour l’égalité des sexes ». Plus les effectifs seront importants, plus l’organisme gagnera en crédibilité lorsqu’il prendra position sur la place publique ou auprès des bailleurs de fonds. Pour Natasha Harvey, devenir membre est une façon de « s’engager dans une cause à la fois personnelle et importante. »

Comment participer au sondage

On peut participer au sondage en ligne sur le site Internet de l’organisme (lesessentielles.ca). Le questionnaire comprend 26 questions, dont la plupart à choix multiples. On peut compter une dizaine de minutes pour le remplir. De plus, petite mesure incitative pour participer : il y aura un tirage parmi tous les répondants pour gagner une séance de photographie privée avec Christian Kuntz.

Les rencontres publiques

Les rencontres publiques permettront d’approfondir les sujets en allant chercher les commentaires des femmes d’ici. Tout le monde peut participer, il suffit de se rendre sur place. La première rencontre aura lieu le 19 mars à 18 h à la salle communautaire du Centre de la francophonie. La deuxième se déroulera le 25 mars à 18 h au Centre des Jeux du Canada.