Pour Marc Champagne, directeur général de la CSFY, les comités de parents ont deux rôles. D’un côté, ils permettent de soutenir la vie de l’école, notamment en s’impliquant dans l’organisation d’événements. De l’autre, ils ont un rôle consultatif et permettent aux parents d’avoir une voix auprès de la CSFY.
Cependant, Myriam Bougie, parent d’élèves ayant auparavant fait partie du comité à l’École Émilie-Tremblay et au Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile-Mercier (CSSC Mercier), affirme que le rôle des comités de parents reste flou. « C’est le cœur du problème : c’est quoi, les comités de parents ? L’idée, c’était de donner un espace aux parents […] mais, quand je suis arrivée là, j’étais à cheval entre “on jase de ce qui se passe” et “on est un bassin de bénévoles”. Je ne savais pas à quoi on servait », avance-t-elle.
Revoir les critères des comités de parents serait donc une bonne chose pour elle. Avec cette révision, Myriam Bougie s’attend à ce que les comités aient plus de crédibilité : « Ils [la CSFY] ont oublié que c’était intéressant de nous [les parents] écouter, peut-être parce qu’on nous voyait comme des bénévoles avant », précise-t-elle.
Une des solutions proposées par la mère de famille serait de donner une liste de sujets à mettre à l’ordre du jour lors des réunions. « C’est plus dans le contenu que dans la structure qu’il faut revoir les comités […] Ça met beaucoup de poids sur les épaules des parents, donc ça peut faire fuir », avoue-t-elle.
Selon Marc Champagne, il est important d’avoir des comités de parents, et il espère que des gens vont se proposer pour en faire partie. « On va tenter de simplifier la tâche aux parents avec la révision de notre directive pour nos comités de parents », conclut-il.