Escrime, minigolf, cuisine, exposition d’arts, visite de musées : chaque jour, ce sont environ 40 à 48 jeunes qui se sont retrouvé·e·s afin de participer aux activités des camps d’été de la Garderie du petit cheval blanc. C’est donc en mélangeant le sport, la culture, l’artistique et le culinaire que la jeunesse s’est occupée durant ces trois mois.
« Nous avons même fait l’escape game de Parcs Canada, celui au S.S. Klondike. Nos jeunes ont été vraiment fiers, c’était la quatrième équipe à réussir », précise Leslie Larbalestrier, adjointe à la direction de la garderie.
Des éducateurs et éducatrices du Québec
Pour ses activités régulières de garde d’enfants pendant l’année scolaire, l’équipe de la garderie est au complet. Cependant, le défi reste de taille chaque année pour combler les rangs du personnel des camps de jour.
Pour la quatrième fois en dix ans, Jocelyne Isabelle, directrice de la Garderie, est donc allée au Québec rencontrer et recruter des étudiants et étudiantes des Collèges d’enseignement général et professionnel (cégep), qui ont presque entièrement composé l’équipe durant l’été. « On a commencé à aller là-bas avant la COVID, et on l’a refait cette année », explique-t-elle. Le but étant, en partenariat avec un programme jeunesse, de recruter des jeunes et de leur permettre de travailler dans leur domaine d’études ailleurs au Canada. « Ça fait au moins dix ans qu’on travaille avec ce programme, et on en est vraiment contents », conclut-elle.
Après un été chargé en activités, la garderie s’apprête à faire sa première rentrée sous l’égide de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY). L’annonce avait été faite au mois de mai après validation des parents. Pour les familles, ce nouveau mode de fonctionnement devrait cependant rester « transparent », selon les termes utilisés par l’administration de la garderie et de la CSFY.
The Call of the Yukon, l’immersion au lac Fish
Comme à l’accoutumée, du côté du camp de jour en immersion francophone de The Call of the Yukon, anciennement Yu’Speak French Immersion Outdoors, les activités de plein air ont occupé les journées des enfants.
Cette année, un petit groupe de trois a donc pu faire du vélo de montagne, de la planche à pagaie, du canot, de la pêche, mais aussi du camping. Pour Raphaëlle Couratin, éducatrice du camp de jour, le camping est ce qui les distingue des autres camps en immersion. « Les enfants dorment chez nous, donc la majorité du temps, ils parlent français. Pour moi, c’est la meilleure façon de faire de l’immersion », ajoute-t-elle.
La jeune mère précise toutefois vouloir réduire la cadence des camps de jour. « On a une petite fille de 20 mois maintenant, et on voudrait profiter de l’été », explique-t-elle. Dès l’année prochaine, l’éducatrice indique qu’il y aura deux dates distinctes avec deux tranches d’âge différentes pour les camps de The Call of the Yukon.
IJL – Réseau.Presse –
L’Aurore boréale