Les six élèves de 12e année du CSSC Mercier ont fini leur dernière année d’enseignement secondaire. Au cours d’une cérémonie, organisée dans l’auditorium du centre scolaire communautaire, et après plusieurs discours de la part du corps enseignant, Anika Kramer, Vincent Bélanger, Kiona Vallier, Sarah Lavallée, Sofia Avril, et Aurora April ont reçu leur diplôme de fin d’études secondaires.
Un choix évident
Pour cinq des six jeunes, le choix d’étudier en français était une décision de leur part : Anika Kramer affirme que la francophonie est très importante pour iel. Sofia Avril ajoute : « La francophonie, c’est ma culture, c’est ma famille ».
Quant à Aurora April, le but était d’apporter du français dans la famille. « À part mon grand frère qui parle un peu français, je suis la seule à pouvoir réellement le parler », confie-t-elle.
De leur côté, Vincent Bélanger et Kiona Vallier affirment que l’anglais n’était pas une option, puisqu’il et elle ne le parlaient pas au moment de s’inscrire à l’école. Faire ses études en français, coulait donc de source et ni Vincent ni Kiona n’ont eu envie de changer de parcours par la suite.
Sarah Lavallée explique que de son côté, c’était en fait le choix de ses parents. « Dès que j’ai pu partir dans une école anglophone, j’ai essayé. Mais mes parents n’ont pas voulu. Aujourd’hui, je suis quand même fière d’être restée étudier en français », complète-t-elle.
… facilité par la nouvelle école
Que le choix soit le leur ou non, les élèves s’accordent pour dire que la nouvelle école a favorisé leur sédentarité en français.
« Émilie-Tremblay, c’était rendu vraiment trop petit », affirme Vincent Bélanger. Pour Kiona Vallier, « c’était plus motivant que dans un corridor ». En effet, avant la construction de la nouvelle école dans le quartier de Riverdale, les élèves du secondaire francophone (l’Académie Parhélie) occupaient une aile du bâtiment de l’École Émilie-Tremblay. La rétention des élèves posait alors de grands défis.
De son côté, Sarah Lavallée met de l’avant que la nouvelle école a incité les jeunes à rester étudier en français. « Ça a tellement aidé pour l’ambiance de l’école », conclut la finissante.
Si Aurora April est la seule qui ne va pas continuer ses études en français, pour des raisons de manque de vocabulaire dans le domaine de l’agrobusiness, tous et toutes souhaitent continuer en français, précisant que le fait de parler deux langues leur a ouvert beaucoup de portes.
IJL — Réseau.presse —
L’Aurore boréale