Jusqu’à présent, plus de 1 300 participants et participantes à l’échelle nationale ont contribué à plus de 350 projets communautaires tels que la réutilisation des déchets plastiques, la plantation de jardins pollinisateurs en partenariat avec des personnes aînées, l’installation de boîtes pour chauves-souris et l’élimination d’espèces envahissantes, annonçait le communiqué de presse de Sors dehors du 29 mai dernier.
« Montrer aux jeunes les joies de l’intendance de l’environnement, du service communautaire et de la proximité avec la nature », peut-on lire sur le site Internet du programme de la FCF. Dès sa page d’accueil, le ton est donné pour ce programme gratuit.
« Le programme a été créé pour mettre les jeunes en contact avec la nature et leur donner l’occasion de développer une éthique de la conservation et des capacités de leadership. Ils en apprennent davantage sur la terre et établissent des liens avec leur communauté. Notre objectif est d’aider les espèces sauvages — maintien en bonne santé, conservation et restauration de leurs habitats — et les jeunes peuvent être directement impliqués dans ce domaine », explique Tessa McQuaid, spécialiste leadership jeunesse pour la région ouest de Sors dehors rural.
À la recherche de jeunes et d’adultes bénévoles
Trois ans après son lancement, avec la variante « rural », Sors dehors souhaite étendre sa portée dans les communautés moins desservies du Canada. À cet effet, le programme lançait une campagne de recrutement fin mai dernier, aussi bien pour trouver des jeunes intéressés à prendre part aux diverses activités que pour rallier des adultes bénévoles qui pourraient dispenser le projet à distance.
« Nous nous sommes lancés dans quelques autres régions de l’Ouest du Canada. C’est maintenant le tour de Whitehorse », déclare Tessa McQuaid. « Nous sommes très enthousiastes! Ce qui est vraiment cool avec ce que nous développons, c’est que le programme est dirigé par des bénévoles de la communauté, connaissant la terre où ils vivent. Ils peuvent identifier les besoins et les intérêts en matière de conservation de leur propre communauté, puis bénéficier de notre soutien pour les aider à couvrir les coûts associés à la réalisation de ces projets. »
Sors dehors assure donc la coordination des projets à distance, mais ce sont finalement les adultes bénévoles qui sont sur le terrain, mentorant les jeunes et construisant une relation intergénérationnelle au sein de la communauté.
Une approche collaborative
En début de semaine, Tessa McQuaid était de passage à Whitehorse pour une tournée de présentation lui permettant de sensibiliser des organismes locaux et de recruter des adultes bénévoles.
« Je viens rencontrer quelques partenaires que je connais dans la communauté. Je vais discuter avec eux des possibles opportunités. Je vais aussi déposer quelques dépliants et affiches afin de nous faire connaître […] Nous tendons la main à la communauté en rassemblant des informations et en mettant les protagonistes en relation, vers un objectif commun : connecter les Canadiens à la nature », indique-t-elle.
Tessa McQuaid pourra certainement compter sur l’appui des administrateurs locaux de la FCF : Eric Schroff, directeur des Parcs pour le gouvernement du Yukon qui siège au conseil d’administration (CA) depuis 2013, et Bryce Bekar, président de la Yukon Fish and Game Association, qui a rejoint le CA en juin 2022.
Des expériences en toutes saisons
Une fois lancé à Whitehorse, le programme Sors dehors rural devrait proposer des activités de plein air tout au long de l’année. « Nous voulons vraiment révéler la diversité des expériences que les jeunes peuvent vivre en toutes les saisons du Canada et leur montrer les façons dont ils peuvent aider la faune quelle que soit la saison », conclut Tessa McQuaid.
IJL- Réseau.presse – L’Aurore boréale