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le Jeudi 8 Décembre 2022 8:00 Éducation et jeunesse

La francophonie canadienne rayonne en Tunisie

Le Sommet de la Francophonie s’est déroulé à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers. La présidente de la FJCF, Marguerite Tölgyesi, s’est rendue sur place. — Photo : fournie
Le Sommet de la Francophonie s’est déroulé à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers. La présidente de la FJCF, Marguerite Tölgyesi, s’est rendue sur place.
Photo : fournie
Le Sommet de la Francophonie s’est déroulé à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers. La Fédération de la Jeunesse canadienne-française (FJCF) a eu l’opportunité de faire partie de la délégation canadienne aux côtés de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada et de l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne lors de cette rencontre bisannuelle. La présidente de la FJCF, Marguerite Tölgyesi, s’est rendue sur place.

« C’était assez incroyable », raconte la présidente de la FJCF. « Je suis partie du Yukon le 15 pour finalement arriver à Djerba le 18 au soir. Ça a été un long voyage », explique-t-elle. La délégation a été très bien accueillie à son arrivée en Tunisie. « On s’est fait prendre en charge par l’équipe d’affaires mondiales, mais c’était surtout des diplomates […] et l’équipe de l’ambassade du Canada en France. »

Lors du Sommet, Marguerite Tölgyesi a pu rencontrer le premier ministre du Canada, Justin Trudeau.

Photo : fournie

Le déroulement

Pendant son séjour en Tunisie, la FJCF a eu l’occasion de participer à des visites éducatives sur le territoire. « On a fait des excursions plus culturelles », détaille Marguerite Tölgyesi. « On est allé à […] une institution postsecondaire [l’Institut Supérieur des Études Technologiques de Djerba] qui a été en partie financée par le gouvernement du Canada […] pour former les jeunes là-bas. »

« On n’avait pas accès aux tables de discussion avec les hauts dirigeants », regrette cependant la jeune femme franco-yukonnaise. La FJCF a tout de même pu rencontrer quelques politiciens et politiciennes, dont Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada, et Justin Trudeau, premier ministre. « C’est des rencontres assez rapides […] parce qu’ils ont des horaires assez serrés », explique Marguerite Tölgyesi.

Marguerite Tölgyesi, la présidente de la Fédération de la Jeunesse canadienne-française était au Sommet de la Francophonie qui s’est déroulé à Djerba, en Tunisie, les 19 et 20 novembre.

Photo : fournie

L’importance de se réunir

La représentante des jeunes francophones du Canada soutient que la tenue du sommet était pertinente, surtout pour l’occasion de rencontres entre les organisations francophones. « On n’a pas été nécessairement autour des tables de discussion avec les leaders, mais ça nous a vraiment donné l’opportunité de nous parler entre nous et de voir comment on peut travailler à l’international entre organismes canadiens. »

La XVIIIe Conférence des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant comme point commun le français, connue sous le nom de Sommet de la Francophonie, est l’occasion de définir les orientations de la francophonie pour permettre son rayonnement dans le monde. « Je pense que c’est pertinent [de tenir cette rencontre], je pense que c’est important que la francophonie évalue ses valeurs en tant que groupe », estime Marguerite Tölgyesi.

« J’en ai tiré que la vie de politicien est beaucoup plus difficile qu’on le pense », lance-t-elle en riant. « Il y a un intérêt pour la Francophonie de la part du Canada, à l’international comme à l’intérieur de notre pays. […] La francophonie a une importance particulière pour le développement du Canada, particulièrement en matière d’immigration », termine la Franco-Yukonnaise sur une note plus sérieuse.