À la suite des incidents relevés dans le bus scolaire no 15 et l’éditorial du 5 février 2014, il semble que les choses ne soient pas tout à fait claires entre les parents d’élèves de l’École Émilie-Tremblay et le ministère de l’Éducation du Yukon.
Rappelons brièvement les faits. Le 10 janvier dernier, des parents ont reçu une lettre leur précisant que leurs enfants ne pourraient plus utiliser le bus no 15 à la suite d’incidents relevés dans l’autobus et une capacité atteinte.
Comme suite aux interrogations des parents, le ministère a finalement annoncé que les problèmes étaient réglés et que leurs enfants pouvaient à nouveau utiliser le bus. Une augmentation du nombre d’étudiants n’est pas prévue à ce moment de l’année, mais si une telle situation venait à se présenter d’ici la fin de l’année scolaire, un préavis d’une semaine serait donné aux parents afin que ceux-ci trouvent d’autres moyens de locomotion pour leurs enfants.
Prenant acte de la décision, les parents d’élèves ne comprennent cependant pas pourquoi un préavis d’une semaine leur serait donné, alors qu’ils ont obtenu une permission d’utiliser le bus scolaire dès la rentrée et pour toute l’année scolaire. Mais c’est sur ce point précis que l’incompréhension se forme.
Une permission conditionnelle donnée en début d’année scolaire
En effet, Mark Hill du département de l’Éducation explique : « La permission donnée en début d’année est conditionnelle ». La police 5004 dessine le cadre de l’accès aux autobus scolaires. « Nous prenons des décisions pour toute l’année scolaire, mais la permission peut être une permission conditionnelle. »
Il semblerait donc que cette clause est claire, car Mark Hill précise que la police 5004 a été soumise à un avocat. Selon ce dernier, elle n’aurait pas besoin d’être réécrite.
Améliorer la communication avec les parents d’élèves
Ce qui semble être écrit n’est pourtant pas clair comme l’eau de roche selon les retours des parents. Le ministère avoue néanmoins que des lacunes ont été notées dans leurs façons de communiquer avec les parents. Mark Hill ajoute : « C’est le moment de changer et nous réfléchissons actuellement sur nos façons de travailler, y compris notre façon de communiquer. »
Un travail de réflexion sur les façons de communiquer avec les parents est en cours. Le ministère a conscience que les choses doivent s’améliorer sur ce point. « Nous devons mieux expliquer ce genre de choses aux parents et je pense que c’est notre responsabilité », conclut Mark Hill.
Espérons donc que le nombre d’élèves n’augmentera pas d’ici la fin de l’année scolaire afin que les parents puissent compter sur le service d’autobus et n’aient pas à chercher de solutions de dernière minute.
Les défis seront donc grands au sein du ministère de l’Éducation dans les prochains mois et surtout à la prochaine rentrée scolaire afin que tous les parents d’élèves du Yukon aient conscience que la permission d’utiliser un autobus scolaire est donnée à titre conditionnel uniquement.