En dix ans au Canada, Julie Croquison et son conjoint Sunny Tyor ont habité dans plusieurs villes canadiennes. Gatineau d’abord, puis la découverte de l’Alberta avec Fort McMurray et Edmonton. Dans cette capitale, Julie Croquison reprend ses études en administration des affaires au Campus Saint-Jean et découvre l’existence de Whitehorse.
« Il y avait des réunions de business à Edmonton, et le Centre collégial y était toujours convié. Un jour, on y a vu la présentation d’un entrepreneur de Yellowknife et d’un de Whitehorse, ça avait l’air intéressant! », raconte Julie Croquison. Interpellée par ces deux villes, la jeune femme fait davantage de recherches. « Étant membre de la communauté CouchSurfing [service d’hébergement temporaire et partiellement gratuit, de personne à personne], j’ai demandé aux gens de Yellowknife et de Whitehorse ce qui était le mieux entre les deux villes. 99 %, c’était Whitehorse! L’été arrivait, alors on a déménagé à Whitehorse. »
Une arrivée sous le signe de la bienveillance
En 2015, Sunny Tyor et Julie Croquison s’installent donc à Whitehorse. Lui trouve un emploi en construction qui lui permet de participer au Programme territorial de candidature à l’immigration; elle, en permis de travail post-diplôme, devient gestionnaire adjointe au salon esthétique Beautiful You.
Dès les premiers jours, ils sont sous le charme. « Quand on est arrivés, on a vraiment bien aimé les gens. Ils sont contents, heureux. On avait loué une chambre en colocation. Le lendemain, les voisins nous apportaient un panier de bienvenue! Quel sentiment de communauté! », se souvient Julie Croquison.
Un rapprochement avec les francophones
À son arrivée, le couple n’a pas ressenti le besoin de s’intégrer à la communauté francophone. Sunny Tyor étant d’origine indienne, leur entourage était davantage anglophone. Mais avec l’arrivée d’une petite fille en 2019, le couple a changé son fusil d’épaule. Pour eux, il était important que leur enfant parle français. « Rani est allée à la Garderie du petit cheval blanc et est maintenant en maternelle 4 ans à l’École Émilie-Tremblay. Sa langue maternelle est le français, même si elle est aujourd’hui bilingue grâce aux activités extrascolaires », explique Julie Croquison.
Après huit ans au territoire, Julie Croquison est toujours aussi conquise par Whitehorse. « Ça y est maintenant, notre vie, c’est au Yukon! », conclut-elle.
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.