le Dimanche 8 décembre 2024
le Jeudi 31 août 2023 7:35 Immigration

Le Yukon : une évidence pour Aline Veremme

Aline Veremme est arrivée au Yukon en juillet 2020 et a décidé de s’y installer. Elle y vit ses passions sportives et créatives. — Photo :  Fournie
Aline Veremme est arrivée au Yukon en juillet 2020 et a décidé de s’y installer. Elle y vit ses passions sportives et créatives.
Photo : Fournie
Au Canada depuis 2018, Aline Veremme a décidé de s’établir au Yukon pendant l’été 2020. Séduite par les possibilités d’excursion en plein air, elle y a trouvé un certain équilibre entre travail, passions créatives et activités physiques.

La jeune femme, originaire du Nord de la France, avoue avoir toujours été attirée par le Canada : « Je regardais toujours des reportages sur les mushers [meneur ou meneuse de traîneau à chiens], et je me suis toujours dit qu’un jour, j’irais au Canada ». Alors étudiante en licence de biologie, un programme de trois années après la fin du secondaire, Aline Veremme s’envole pour le Québec à la Ferme 5 Étoiles pour un stage de dix semaines où elle prodigue des soins aux animaux, entretient la ferme et propose des visites pédagogiques aux jeunes et aux adultes.

Rentrer en France se révèle difficile. C’est ainsi que dès son retour, elle pose sa candidature pour un permis vacances-travail, qu’elle obtient rapidement. Il lui permettra de rester deux ans au Canada avec un permis de travail ouvert.

La traversée du pays grâce au bénévolat

Aline Veremme quitte la France à peine sa dernière année d’études postsecondaires achevée, direction le Québec où elle achète un véhicule pour partir en voyage sur les routes du Canada. Elle enchaîne alors les expériences de volontariat en Alberta, entrecoupées de quelques contrats de travail.

Soigneuse animalière, jardinière ou encore guide de traîneau à chiens, Aline Veremme a varié les plaisirs, toujours en contact avec la nature.

Après quelques mois en Alberta puis en Colombie-Britannique, elle souhaite découvrir le Yukon et trouve une place de bénévole à la ferme Grizzly Valley à l’été 2020. « C’était pendant la COVID, donc il fallait prouver que mon aide était nécessaire pour venir au Yukon. Je m’occupais des chiens de traîneaux et de bricoles à faire autour de la ferme, avec les cochons et les poules surtout », explique-t-elle.

Photo : Fournie

L’établissement à Whitehorse

Aline Veremme a alterné volontariat et découvertes du territoire. « J’étais vraiment posée nulle part, je ne connaissais pas grand monde, mais quand je suis revenue en janvier 2021, après avoir passé Noël en France, je me suis dit OK, c’est ici que je veux poser mes valises et faire un bout de ma vie », raconte-t-elle.

Elle suit alors des cours d’anglais au Centre multiculturel du Yukon, puis fait appel au service d’aide à l’emploi de l’Association franco-yukonnaise (AFY). « En janvier 2022, j’ai démissionné de mon poste de technicienne en aquaculture à Icy Waters. J’étais alors en recherche active de travail », se souvient-elle. « L’agente de projet de l’AFY m’a proposé de relire et traduire mon CV. Elle m’envoyait régulièrement des offres d’emploi qui pourraient me convenir […] Ça m’a bien aidée et bien motivée à rester active dans ma recherche. »

Technicienne en pharmacie chez Medicine Chest Pharmacy depuis, Aline Veremme a obtenu sa résidence permanente en juillet dernier. Pour le moment, elle n’envisage pas de quitter le Yukon. « Il y a tellement de possibilités de sorties en ski, en canot, en randonnée… Puis, le Yukon m’inspire. Depuis que je suis ici, j’ai découvert l’aquarelle et le macramé, des passe-temps que je fais quand je ne suis pas dehors. Puis, la communauté francophone est tellement forte. J’ai un bon groupe d’amis. C’est l’éclate tout le temps, quoi! », conclut-elle.

Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.