Pays d’origine : Maroc
Arrivée au Yukon : 25 décembre 2022
« Tout a commencé avec le confinement », confie Adnane Fouari. Sa femme, Meriem Kraba, travaillait pour une multinationale à Casablanca, lui était commercial dans la vente de matériel de restauration et hôtellerie. Avec la pandémie, la famille s’est retrouvée beaucoup plus souvent ensemble à la maison et leur regard s’est tourné vers l’international, à travers l’écran de télévision.
Fasciné par des émissions qui présentaient des changements de vie, des voyages, des familles qui faisaient l’école à distance ou des reconversions professionnelles, le couple a décidé de faire le grand saut. « J’ai quitté mon emploi de responsable de gestion administrative, après plus de dix ans au sein de la société », se remémore Meriem.
« Notre idée initiale était d’investir dans un projet personnel ou de partir vivre dans un petit village au Maroc. Puis Meriem a vu une émission sur l’immigration au Canada, alors elle a commencé à faire des recherches sur Internet. Sur un forum, elle a rencontré une Marocaine qui venait du Yukon », raconte Adnane.
La mère de famille oriente donc ses recherches vers le Yukon, y découvre un territoire qui se dit plus grand que nature et décide dès lors de contacter l’Association franco-yukonnaise. C’est ensuite à Destination Canada qu’elle a l’occasion de rencontrer une personne du Yukon. De fil en aiguille, Meriem décroche un emploi à l’Association franco-yukonnaise, pour le secteur Formation, et le couple ainsi que leurs deux filles s’envolent, en plein mois de décembre, pour le Grand Nord canadien.
Une arrivée sans surprises
« Dès la sortie de l’aéroport, les filles étaient vraiment contentes de voir la neige! », affirme Adnane. « Moi, j’ai même mangé de la neige! », affirme Yacout, la plus jeune des deux filles du couple.
Grâce à une personne marocaine qui travaille à la Garderie du petit cheval blanc, la famille trouve un premier logement. Mais par-dessus tout, c’est grâce à beaucoup de recherche et de discussions sur des forums en ligne que leur intégration est un succès, selon Meriem et Adnane. « Nous n’avons pas eu beaucoup de surprises, car on savait à quoi s’attendre. »
La solidarité au rendez-vous
« Nous avons eu beaucoup d’aide à notre arrivée, raconte Meriem. On ne s’est pas senti ‘‘déracinés’’, beaucoup de personnes nous ont aidés, on nous a donné des choses pour notre arrivée, des articles de cuisine, etc. »
De son côté, Adnane constate que « les gens ici sont très gentils, chaleureux, souriants. On a des amis au Canada, ailleurs, et ils nous ont dit que l’accueil n’est pas le même dans d’autres villes! »
Pour les deux filles, l’arrivée au Canada semble aussi être un succès. Ravies d’avoir le droit de manger plus de bonbons que lorsqu’elles étaient au Maroc, elles apprécient beaucoup leur nouvelle école, l’École Émilie-Tremblay. Elles ont d’ailleurs pu la visiter en décembre, juste avant le congé des fêtes, et ont même eu l’occasion de rencontrer leurs enseignantes.
La priorité pour le couple est désormais de trouver un emploi pour le père de famille, qui pour l’instant se concentre sur l’apprentissage de l’anglais.
Un conseil pour les personnes qui voudraient tenter l’immigration? Le couple répond sans hésiter : faire des recherches sur Internet, et discuter avec des gens en ligne, pour bien préparer leur arrivée.
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.
