Après sept ans en Guadeloupe, l’envie de changement s’est fait sentir pour la famille Leveugle-Joubert. Le choix du Yukon s’est rapidement imposé. « Nous voulions un endroit calme, où il n’y a pas trop de monde, safe, accueillant, mais aussi francophone. Nous étions attirés par l’Australie, déjà c’est plus loin de la France, mais c’est aussi plus compliqué quand on ne maîtrise pas la langue à 100 % », explique Alexandre Leveugle, le père de famille.
Si les jeunes n’étaient pas trop emballés à l’idée de quitter la Guadeloupe, six mois après leur arrivée au Yukon, le constat est plutôt positif. Pour Arthur, c’est la liberté que l’on ressent à Whitehorse et la gentillesse des gens qui l’ont conquis. Chloé, quant à elle, adore ses nouvelles activités, le patinage et la luge notamment.
Nouveau climat
Avec une arrivée début août, les jeunes sont rapidement entrés dans l’hiver yukonnais. Un vrai choc thermique! « Je regrette la température de la Guadeloupe, j’aime bien la neige, mais pas le froid », confie Arthur. « Même quand il pleuvait, la pluie était chaude, c’était donc rigolo de rester dehors. » Chloé renchérit : « La plus grande différence avec la Guadeloupe, c’est le froid. On vit plus à l’intérieur ici ».
Ce changement de météo crée certains manques, la piscine extérieure pour Chloé et la mer pour Arthur. Pourtant, tous deux se sont trouvé de nouvelles activités pour profiter de leur environnement.
Découvertes en tout genre
Chloé a appris le patin à glace et prend même des leçons de patinage au Centre des Jeux du Canada, alors qu’Arthur s’amuse au guidon d’un quad sur les sentiers de Mendenhall.
Leur installation au Yukon a été l’occasion d’apprendre une nouvelle langue. « J’ai appris un peu l’anglais, je comprends mieux maintenant », confie Arthur, en précisant que son cercle social est bilingue. « Mais une des choses qui m’a étonné ici, c’est le nombre de francophones. Quand je suis dans un magasin et que je parle français, y’a souvent des personnes qui m’aident, en français ».
Chloé est plus nuancée quant à l’apprentissage de la langue de Shakespeare, mais cela ne l’a pas empêchée d’expérimenter plusieurs activités typiques du Yukon, comme le quad et la pêche.
Et la suite?
Interrogés en août 2022, Sandra Joubert et Alexandre Leveugle se donnaient une année avant de se prononcer sur leur choix d’implantation afin d’expérimenter un hiver en entier.
Six mois plus tard, le discours a évolué. « On a acheté une maison. L’idée maintenant, c’est de se poser, car on a pas mal bougé avant. Y’a des inconvénients, mais ça réunit pas mal de critères. On pense qu’on sera bien ici », raconte Alexandre Leveugle.
La prochaine étape pour la famille est donc de lancer leur démarche de résidence permanente.
Votre meilleur souvenir?
Arthur : le loup qu’on a vu à Riverdale.
Chloé : pareil.
Votre plus grand étonnement?
Arthur : le calme, que ce soit en ville ou en dehors, y’a toujours zéro bruit.
Chloé : le froid.
Votre endroit préféré?
Arthur : le désert de Carcross.
Chloé : le Centre des Jeux du Canada, car j’y fais du patinage.
Une activité que vous n’avez pas encore faite, mais que vous aimeriez essayer?
Les deux : les pistes du mont Sima.
Le Yukon en un mot?
Arthur : Nature.
Chloé : Grand.
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.