le Vendredi 11 octobre 2024
le Jeudi 22 Décembre 2022 7:30 Immigration

Émilien Fournier : entre nature et cuisine

Émilien Fournier se considère bilingue et c’est important pour lui pour interagir avec le plus de personnes au territoire. « À l’école, je parle français, mais ce n’est pas tout le monde qui connaît le français dans les magasins. » — Photo : Kelly Tabuteau
Émilien Fournier se considère bilingue et c’est important pour lui pour interagir avec le plus de personnes au territoire. « À l’école, je parle français, mais ce n’est pas tout le monde qui connaît le français dans les magasins. »
Photo : Kelly Tabuteau
Né à Vancouver d’une mère québécoise et d’un père français, Émilien Fournier, 9 ans, ne se considère ni Français, ni Québécois, mais bien Canadien. Malgré quelques souvenirs de ses visites en France, le jeune garçon baigne davantage dans une culture locale où les sports de plein air sont au cœur de son quotidien.

David Fournier et Brigitte Poirier se sont rencontrés au Québec, puis ont déménagé à Vancouver pour le travail. C’est également une raison professionnelle qui les a poussés à emménager au Yukon en 2016. « Je voulais avoir des opportunités, notamment en leadership. Y’en avait peu à Vancouver […] Y’a eu une ouverture de poste et on a décidé de faire le move. On avait besoin de changement », explique Brigitte Poirier.

Une connexion avec la nature

Depuis son arrivée au Yukon, les habitudes d’Émilien ont changé. De Hillcrest, quartier de la demeure familiale, Émilien va à pied le matin à l’École Émilie-Tremblay. Il se promène souvent en forêt dans les sentiers à proximité de sa maison. « Parfois même, je fais du ski [de fond] au marais, quand y’a assez de neige », raconte-t-il.

Il avoue aimer skier et faire du vélo, et apprécie aussi les grands espaces et la faible population. « Peut-être qu’ici [en comparaison avec Vancouver], tu respires mieux, car y’a moins d’autos », confie-t-il. Pourtant, son meilleur souvenir reste attaché à la route, lors de vacances en Colombie-Britannique : « Quand on est descendu vers le BC, c’était tellement beau! ».

Plus d’attractions en France

Si d’entrée de jeu, Émilien annonce que la plus grande différence entre la France et le Yukon est la température, il admet surtout qu’il y a plus d’attractions en France, que ce soit au niveau de la culture, des loisirs ou de la gastronomie. « C’est un peu de tout, par exemple, il y a le Tour de France [une grande compétition de cyclisme], et des choses comme ça. »

Il a été étonné de constater comment les personnes réagissaient entre elles. Selon lui aussi, il y a plus de partys en France, avec les fêtes de famille et l’apéritif, alors qu’à Whitehorse, c’est plus simple… comme une sortie au restaurant.

Il mentionne enfin la façon de parler. « Quand t’es anglophone, tu peux avoir un accent un peu bizarre des fois, quand t’es francophone, bah… aussi! En fait, partout dans le monde, tu vas avoir un accent différent. »

Un retour à la grande ville?

Émilien avoue qu’il aimerait bien retourner vivre à Vancouver ou une ville similaire, car « il y a plus de variétés de choses que j’aime faire, comme la nourriture et les restaurants ».

Brigitte Poirier, la mère d’Émilien, est plus nuancée : « On aimerait ça, mais il faudrait que les conditions soient exceptionnelles. On ne veut pas aller dans la précarité pour retourner à Vancouver, mais c’est certain que c’est un endroit qui est cher à notre cœur ».

Ton activité préférée?

Aller au restaurant. J’adore la cuisine, l’ambiance du restaurant. Je cuisine beaucoup.

Ton endroit préféré?

Ma maison, car je peux cuisiner, et je suis avec mon frère de 11 mois.

Une activité que tu n’as pas encore faite, mais que tu aimerais essayer?

Aller au laser tag, ce serait le fun de retourner au bowling aussi.

Le Yukon en un seul mot?

Nature.

Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.