le Mercredi 22 janvier 2025
le Jeudi 19 Décembre 2024 7:40 Publireportages

Récit d’immigration

Pierre-Henri Boutheyre est arrivé au Yukon en août dernier. Il a souhaité s’installer « dans une ville à taille humaine avec tous les services que l’on trouve en ville. » — Photo : Fournie
Pierre-Henri Boutheyre est arrivé au Yukon en août dernier. Il a souhaité s’installer « dans une ville à taille humaine avec tous les services que l’on trouve en ville. »
Photo : Fournie
Venu d’une grande ville française, Pierre-Henri Boutheyre souhaitait expérimenter la vie dans une ville de taille humaine, tout en découvrant le Grand Nord canadien.

Depuis quand es-tu au Yukon et qu’est-ce qui t’a amené au territoire?

Je suis arrivé seul à Whitehorse le 14 août 2024, un peu par hasard. Dès que j’ai obtenu ma confirmation de résidence permanente (CRP) en juin, j’ai commencé à appliquer sur des postes au Canada, depuis la France. C’est ainsi que j’ai été recruté sur un poste d’aide-enseignant au CSSC Mercier.

Je savais en tout cas que je souhaitais avoir un autre cadre de vie que celui que j’avais à Lyon, moins stressant. Donc, je ne me projetais pas à Montréal, Toronto ou Vancouver. Le Yukon m’offre ce que je souhaitais, c’est-à-dire un autre cadre de vie, le tout dans une ville à taille humaine avec tous les services que l’on trouve en ville.

Quel est ton parcours d’immigration? Qu’est-ce qui t’a amené à cheminer vers la résidence permanente (RP)?

J’ai toujours voulu découvrir d’autres cultures et d’autres contextes de travail. J’avais d’abord hésité entre la Suisse et le Canada. Puis, je me suis dit que le Canada me permettrait de réellement sortir de ma zone de confort, tout en découvrant de grands espaces.

J’avais d’abord regardé le Québec, car un de mes amis d’enfance y est installé. Puis, je me suis dit qu’il y avait d’autres communautés francophones ailleurs au Canada, toujours en recherche de francophones, et que j’en tirerais du sens si je me mettais à leur service.

J’avais d’abord envisagé de partir en permis de travail en Mobilité francophone, mais je voyais que beaucoup de postes privilégiaient les résidents permanents et les citoyens canadiens. Le déclic a été un voyage exploratoire en Alberta en 2023. Ça m’a conforté dans le fait qu’il y avait beaucoup plus d’opportunités en tant que résident permanent, alors je me suis dit « OK, faisons ça ». J’ai donc créé mon profil et été invité dans la ronde basée sur les compétences linguistiques en français.

Il ne m’a fallu que trois semaines pour être sélectionné, un mois pour ensuite envoyer mon dossier, et de là j’ai eu ma CRP en trois mois.

Comment vis-tu ta francophonie yukonnaise?

Très bien. Ce qui me frappe, c’est que l’on entend tous les jours ou presque parler une personne en français (en dehors de mon emploi, bien sûr)! Quand les anglophones apprennent que tu es francophone, ils glissent toujours quelques mots en français s’ils l’ont appris ou que leurs enfants vont en école d’immersion.

Comment vois-tu ton avenir si tu te projettes au Yukon?

Si je reste au Yukon, j’envisage d’évoluer professionnellement, en entreprenant une formation au métier d’enseignant, par exemple.

Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise en partenariat avec l’Aurore boréale. Il a été réalisé grâce à l’appui financier d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.