le Samedi 14 décembre 2024
le Jeudi 7 novembre 2024 7:47 Publireportages

Guidée par sa curiosité, Élodie Bernard a posé ses valises au Yukon

Élodie Bernard, Française d’origine, s’est installée au Yukon, guidée par sa soif d’aventures et de grands espaces. — Photo : Fournie
Élodie Bernard, Française d’origine, s’est installée au Yukon, guidée par sa soif d’aventures et de grands espaces.
Photo : Fournie
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise.

Depuis quand es-tu au Yukon et qu’est-ce qui t’a amenée au territoire?

J’y vis depuis octobre 2022. Lors de l’obtention de mon PVT [visa Programme Vacances Travail] et de mon départ de France, mon défi a été de savoir où je voulais m’installer au Canada. J’avais soif d’aventures et de grands espaces et j’ai souhaité aller à un endroit que les PVTistes ne choisissent pas de prime abord. Je voulais aller à l’Ouest pour évoluer dans la partie anglophone et les territoires du Nord ne sont pas très connus. C’est ainsi que j’ai choisi le Yukon, et c’est avec une grande curiosité que j’ai posé mes bagages ici.

Es-tu venue seule ou avec des proches?

Je suis arrivée seule. Étant une aventurière plutôt solitaire, ce défi d’adaptation à une nouvelle culture ne me faisait pas peur. J’avais le désir de me découvrir seule et de pousser mon introspection personnelle. Ce PVT n’était pour moi pas qu’une découverte d’un nouveau pays, c’était surtout le début de la découverte de qui je suis.

Quel est ton parcours d’immigration? Qu’est-ce qui t’a amenée à cheminer vers la résidence permanente (RP)?

Je suis arrivée en PVT pour une durée de deux ans et j’ai obtenu la RP peu avant l’expiration de celui-ci par Entrée Express volet travailleurs qualifiés. La RP est pour moi une manière d’affirmer la volonté de m’ancrer davantage dans mon pays d’accueil et de contribuer à son économie tout en offrant mes qualifications et mon savoir-faire. L’obtention de la RP permet de se projeter différemment et de s’ouvrir à de nombreuses opportunités, notamment professionnelles.

Comment vis-tu ta francophonie?

Chaque mois, je m’investis bénévolement dans la communauté francophone pour contribuer et me rendre utile. C’est un véritable échange où je peux partager mon temps et mes compétences. Bien sûr, la communauté est riche et diversifiée, mais, au quotidien, je finis par me rapprocher de ceux qui ont un parcours ou des racines similaires aux miennes. Nous partageons les mêmes réalités, les mêmes défis et cela facilite l’intégration. C’est important de se montrer solidaire dans ce territoire isolé du bout du monde pour cultiver une énergie collective.

Comment vois-tu ton avenir si tu te projettes au Yukon?

Je me projette au Yukon sur plusieurs années. Je trouve que les opportunités professionnelles peuvent être riches, surtout quand on persévère dans nos projets et nos objectifs. J’aime la vie ici, l’accueil des gens, la diversité culturelle et les grands espaces omniprésents où que l’on regarde autour de soi. C’est un territoire qui appelle à l’humilité et qui me rappelle sans cesse à quel point la nature a une force inestimable. J’aimerais, à terme, être propriétaire d’un terrain en dehors de la ville pour y construire une cabane. La vie au Yukon est unique, par son mode de vie hors du commun au rythme des saisons.

Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à l’appui financier de l’Aurore boréale et Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.