Pour entrer au Canada en 2013, Abdellatif El-Gannouny obtient un permis de travail fermé avec la chaîne de restaurants rapides McDonald’s. Il se rend ensuite en Alberta, où il travaille pour les hôtels Ibis.
En 2016, il se heurte toutefois à un mur : les postes qu’il a occupés ne lui permettent pas de demander la résidence permanente. Dès lors, il prend la décision de reprendre ses études au Canada afin d’obtenir un nouveau permis qui lui permettrait de rester trois années de plus.
« C’est comme ça que je suis venu à Whitehorse pour la première fois. J’ai étudié en Business Administration à l’Université du Yukon », affirme le francophile.
À la fin de ses études, il retourne en Alberta, pour travailler aux côtés de la chaîne d’hôtels Ibis. Cette fois-ci, il occupe un poste de gérant et il demande finalement sa résidence permanente, qu’il obtient quelques mois plus tard.
« Je me souviens encore de la date : le 27 octobre 2020 », indique Abdellatif El-Gannouny, un sourire en coin.
Revenir au Yukon
En mars 2021, il obtient un emploi avec Service Canada, en tant qu’officier aux services à la citoyenneté et il revient donc à Whitehorse. « Je connaissais déjà la ville, donc ça allait. Cependant, c’était difficile de trouver un logement. Je suis resté à l’hôtel pendant deux mois », reconnaît Abdellatif El-Gannouny.
Désormais père d’un jeune garçon, le francophile explique toutefois cumuler deux emplois. « J’ai commencé à conduire des taxis pendant mes études. Aujourd’hui, je fais ça la fin de semaine », affirme-t-il, poursuivant que cela l’aide à mieux subvenir aux besoins de sa femme et de son fils.
Ce deuxième travail de soir et de fin de semaine lui a permis de rencontrer ce qu’il appelle aujourd’hui des ami·e·s. « La première fois que je suis venu, je ne connaissais pas la ville, c’était vague, c’était difficile. Avec les cours à l’université et en conduisant des gens, j’ai rencontré des amis », met-il de l’avant.
Le père de famille affirme avec un sourire que les montagnes du Yukon lui rappellent celles de Taounate.
Être polyglotte
Pour Abdellatif El-Gannouny, parler plusieurs langues est important et cela aide à augmenter les perspectives d’emploi. Ainsi, il parle l’arabe, l’anglais, le français, l’espagnol et l’allemand.
Parler le français est un avantage pour lui. C’est pourquoi le jeune père souhaite mettre son fils à la Garderie du petit cheval blanc. « Ce n’est pas facile de trouver une crèche en français. Comme c’est seulement ma troisième langue, mon fils est sur les listes d’attente », confie le francophile.
Il a appris le français à l’école et bien qu’il le parle couramment, il indique avoir suivi des cours de perfectionnement avec Service Canada. « C’est un avantage pour le développement de ma carrière. Parfois, je parle français au travail », affirme-t-il.
Au quotidien, Abdellatif El-Gannouny s’occupe de fournir le numéro d’assurance sociale, de communiquer des informations sur l’assurance-emploi, les données biométriques et les passeports à celles et ceux qui le demandent.
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.