le Jeudi 10 octobre 2024
le Jeudi 22 février 2024 7:54 Publireportages

La Brésilienne Carolina Badaro Massad a choisi Whitehorse pour faire un bout de chemin

Pour son premier hiver au territoire, Carolina Badaro Massad a pris part aux festivités de la Yukon Quest, la célèbre course de chiens de traîneaux. — Photo : Fournie
Pour son premier hiver au territoire, Carolina Badaro Massad a pris part aux festivités de la Yukon Quest, la célèbre course de chiens de traîneaux.
Photo : Fournie
Passionnée de voyages et avec l’envie de vivre plein d’expériences différentes, Carolina Badaro Massad quitte le Brésil en 2016. Elle s’établit d’abord en Australie, puis déménage au Canada en 2022.

Arrivée en juin 2023 à Whitehorse, Carolina Badaro Massad a profité de l’été pour commencer sa découverte du Yukon, notamment grâce à la randonnée.

Photo : Fournie

« Je cherchais quelque chose de différent, une nouvelle expérience, car je n’étais pas satisfaite de ma vie au Brésil. Je suis allée en Australie en tant que touriste et je suis tombée amoureuse de Melbourne. Un an après ma première visite, j’ai déménagé là-bas », se rappelle Carolina Badaro Massad.

À la suite de changements dans les programmes d’immigration du gouvernement australien, la jeune femme se voit cependant refuser le renouvellement de son permis de travail et doit donc quitter le pays. « Je n’avais pas beaucoup de temps pour sortir d’Australie, l’immigration semblait plus facile au Canada, alors je me suis dit “Pourquoi pas essayer là-bas?” car je n’avais pas envie de retourner au Brésil », explique-t-elle.

En janvier 2022, la Brésilienne arrive alors à Montréal, au Québec, avec un permis de travail ouvert.

Apprendre une nouvelle langue pour s’intégrer

Pour Carolina Badaro Massad, l’intégration à Montréal a été compliquée. « La vie à Montréal est plus en français qu’en anglais. Pour moi donc, ça a été difficile. Quand j’ai déménagé en Australie, je parlais déjà l’anglais, ce n’était pas un problème ou une difficulté. Mais à Montréal, je ne parlais pas le français. L’intégration a été plus difficile. »

La Brésilienne ne se laisse pas décourager pour autant. Elle s’inscrit à des cours de langue dès son arrivée. Un an plus tard, elle est capable de parler couramment la langue de Molière.

Elle estime cependant qu’elle ne s’épanouit pas dans son emploi de superviseuse au Ritz-Carlton Montréal et décide de chercher un autre travail. « Comme je pensais mon français mauvais, trouver du travail à Montréal était un problème, alors j’ai cherché ailleurs au Canada », raconte-t-elle.

Saisir une opportunité professionnelle pour découvrir le Yukon

En juin 2023, Carolina Badaro Massad déménage à Whitehorse, où elle est embauchée par Bean North Coffee Roasting en tant que gestionnaire de bureau. Elle y travaille d’abord avec son permis de travail ouvert, puis, depuis ce mois-ci, avec le Programme territorial de candidature à l’immigration (PTCI) du gouvernement du Yukon. « Ça a été très facile et très rapide. On nous donne de l’attention et les informations dont on a besoin », confie-t-elle.

Si elle ne sait pas encore si elle fera toute sa vie au territoire, elle est cependant certaine d’y faire un bout de chemin. Elle a d’ailleurs déposé son dossier pour l’obtention de la résidence permanente. « J’adore ma vie ici. J’ai l’impression que je vis dans une série de Discovery Channel. C’est très différent de tout ce que j’ai déjà vécu. » Elle affectionne particulièrement le sens de la communauté et l’importance de la nature dans la culture yukonnaise.

Des plages brésiliennes à l’apprentissage des joies de l’hiver

Carolina Badaro Massad s’adonne désormais à de nouvelles activités qui la réjouissent presque autant que de se détendre sur les plages brésiliennes. « Je suis arrivée à Montréal en janvier, c’était l’hiver.  Mais je suis très adaptable, et je savais que ce serait différent de l’Australie. Alors je me suis adaptée et j’en ai profité pour manger de la raclette, faire du ski de fond et des randonnées. Donc pour moi, c’est une bonne expérience et un bon changement », détaille-t-elle.

Si aujourd’hui son cercle social au Yukon est majoritairement anglophone, Carolina Badaro Massad souhaite l’élargir à la sphère francophone. « J’aimerais pratiquer mon français ici et j’aimerais l’améliorer parce que je pense qu’avoir une autre langue est toujours une bonne chose. Je participe aux ateliers de peinture aquarelle organisés par l’AFY [Association franco-yukonnaise]. J’ai aussi participé à son cours de ski de fond. Je vais participer plus aux activités de l’AFY pour continuer de pratiquer mon français, mais surtout faire de nouvelles rencontres. Je n’ai qu’une amie francophone pour le moment! », conclut-elle.

Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.