En novembre 2016, Florian Bosc participe à l’événement parisien Journées Québec, un salon de recrutement organisé par le gouvernement du Québec pour combler des besoins locaux de main-d’œuvre. Avec son profil en informatique, programmation et développement Web, il décroche quatre entretiens.
Quelques semaines plus tard, une des entreprises le rappelle et lui offre un emploi. Avec un permis de travail fermé, Florian Bosc débarque au Québec le 17 mai 2017. Sa compagne fait également le voyage, avec un permis de travail ouvert.
Une fois sur place, le couple entame les démarches d’obtention de la résidence permanente, qu’il décroche le 1er décembre 2020. « Ça a été long, 25-26 mois, mais pas trop fastidieux. J’avais un travail qualifié alors ça a facilité le processus », se souvient Florian Bosc.
Au printemps 2021, le couple se sépare. Florian Bosc décide d’assouvir son envie de toujours : rejoindre le Yukon en traversant le Canada. Il négocie avec son employeur de Chicoutimi pour continuer de travailler à distance et prend la route.
L’appel du Grand Nord
C’est grâce au film Le Dernier Trappeur de l’explorateur français Nicolas Vanier, sorti au cinéma en 2004, que Florian Bosc découvre le Yukon. « Franchement, je vais tomber dans le cliché, hein. Quand Le Dernier Trappeur est sorti, je suis allé le voir. La salle était pleine… C’est un souvenir gravé à tout jamais : la première fois que je découvre le territoire, je me prends une claque, pendant 1 h 30, plongé dans un autre monde », se souvient-il.
« Le film était loin d’être parfait, mais faut voir le contexte : je vivais à Paris, quand je suis sorti du cinéma, c’était la pluie, les odeurs… Inconsciemment, il a planté une graine ce jour-là. » Depuis, Florian Bosc rêvait de goûter au Canada. Il ajoute avoir grandi dans ce contexte du Grand Nord, sa mère regardant très régulièrement des documentaires et des films sur ces espaces.
Une vie sociale bien remplie
À son arrivée au Yukon, Florian Bosc choisit de participer à plusieurs activités de l’Association franco-yukonnaise (AFY) pour sociabiliser. Café-rencontre, soirée de jumelage avec la ville de Lancieux ou encore Saint-Jean-Baptiste, il y fait de nombreuses rencontres.
« À la base, j’y allais souvent, c’était pour rencontrer du monde. Maintenant j’ai un bon groupe d’ami·e·s. On participe moins souvent peut-être, mais quand on y va, c’est tous ensemble », raconte-t-il.
Il ajoute que son entourage provient majoritairement de France : « C’est quand même surprenant, j’ai d’ailleurs eu plusieurs fois ce débat, tu sais, des personnes qui te demandent si tous tes potes sont Français. Mais le truc, c’est que tu apprends que malgré tout, l’être humain est communautaire, qu’il aura des facilités parce qu’il partage une même culture. »
Florian Bosc avait d’ailleurs choisi de faire une étape au Québec pour la facilité de la langue. Avec le recul, il pense qu’il aurait pu avoir la même facilité en venant directement au Yukon tellement la communauté francophone y est développée et dynamique.
« Au Canada, je ne vois pas ma vie ailleurs qu’au Yukon. Je ne suis pas quelqu’un d’urbain, mais j’aime avoir le mélange d’une ville de la taille de Whitehorse où je peux aller au bar ou au cinéma de temps en temps, tout en me retrouvant au milieu de rien en cinq minutes de voiture. Les paysages sont ouf, y’a les aurores boréales, les animaux… Faut aimer le plein air », conclut-il.
Au printemps 2023, lors d’un voyage au Québec, Florian Bosc se rapproche de son ex-compagne. Le couple revient au Yukon en juillet dernier. Dans quelques semaines, il entamera la dernière étape de son parcours d’immigration : la citoyenneté canadienne.
Ce publireportage vous est proposé par l’Association franco-yukonnaise. Il a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dans le cadre de l’initiative Whitehorse, Communauté francophone accueillante.