Félix Turcotte
On y est! C’est le train-train quotidien qui reprend en même temps que l’automne. Vos collègues sont tous rentrés au bureau, les enfants ont recommencé l’école et c’est bientôt le temps de ranger votre matériel estival.
Avant d’entrer de plain-pied dans l’automne, je voudrais vous poser quelques questions au sujet de la manière dont vous gérez vos « communications virtuelles ».
Maintenant que vos journées sont redevenues surchargées, comment vous allez gérer tous vous textos, courriels et messages Facebook et compagnie? Êtes-vous du genre à laisser vos messages sur la touche ou, au contraire, vous vous faites un devoir de répondre aussitôt qu’on vous notifie? En fait, tous ces nouveaux moyens de communication induisent en nous une pression supplémentaire pour répondre aux attentes de l’extérieur. En effet, il est bien difficile d’ignorer un message laissé dans notre boîte vocale, un courriel ou autre sans donner l’impression de la personne trop occupée ou encore qui n’attache pas d’importance à une autre personne. Puisqu’on attend de vous une réponse rapide, on en vient à penser qu’on devient esclave des communications.
Vous seriez surpris du nombre de personnes (et en particulier de jeunes) qui vont jusqu’à dormir avec leur appareil mobile, de peur de manquer un message Facebook ou un texto. J’exagère? Il n’y a pas une journée sans que l’on voie une personne parlant au téléphone dans un endroit public ou qui s’affaire à répondre à un message.
Les technologies des communications nous ont-elle libérés des contraintes liées à la distance et au temps de réponse, ou au contraire soumis au diktat du « tu-dois-répondre-vite-partout-où-que-tu-sois »?
Dans le passé, ce n’était pas compliqué. On décrochait le téléphone, on s’enfermait quelque part et on ouvrait notre courrier plus tard. Ce temps maintenant révolu, on peut bien ignorer les appels et notifications, mais on n’en sort pas de cette nouvelle réalité.
Un commentaire que ma mère me dirait : « Si t’étais branleux avant, ben là, tu vas avoir l’air plus branleux ». – Oui, mais maman! Moi, je veux seulement pouvoir gérer mes relations comme je l’entends. Tu l’as toujours dit, je suis du genre à vouloir faire les choses comme je l’entends!
Tout ça pour dire que je pense que les communications virtuelles (cette nouvelle réalité) ne nous changent pas fondamentalement. Elles ne font qu’amplifier notre style.
Sur ce, je vous laisse méditer sur cet article et bon retour à l’automne!