le Lundi 16 septembre 2024
le Jeudi 21 avril 2022 4:49 À vous la parole

Au revoir et merci, Maurice!

  Photo : fournie
Photo : fournie
Maurice Albert, ancien résident du Yukon et pionnier de l’éducation en français au territoire, est décédé à Vancouver le 1er avril dernier.

M. Albert, originaire du Nouveau-Brunswick, est arrivé à Whitehorse avec sa famille en 1988. Diplômé en administration des affaires de l’Université de Moncton, il venait occuper le poste de président de la Société d’habitation du Yukon. Une crise du logement sévissait alors et ce nouveau défi lui tenait à cœur.

« Il aimait beaucoup son travail, c’était un homme souriant au rire contagieux. Maurice était toujours prêt à aider les gens et il était très dévoué », se souvient Louise Girard, qui était alors directrice des finances au sein de la Société.

M. Albert aura aussi mis son expérience et ses habiletés au service de la communauté francophone. Il aura été membre du comité scolaire de l’École Émilie-Tremblay, qui deviendra un conseil scolaire avant de devenir une commission scolaire. Il aura été un des membres fondateurs de cet organisme et en aura assumé la présidence en 1998. Il aura aussi travaillé pour assurer la survie de la Garderie du petit cheval blanc.

En 1990, l’Association franco-yukonnaise lui a décerné le prix de Bénévole de l’année dans le secteur de l’éducation. Le travail de M. Albert aura porté fruit et, en 1996, sa fille Kristiane devient la première finissante de l’école francophone.

Jeanne Beaudoin estime que M. Albert a été une personne importante dans le développement de la communauté francophone. Celle qui a travaillé étroitement avec lui dans de nombreux dossiers salue le dévouement et le flair politique du disparu.

M. Albert a quitté le Yukon pour Vancouver en 2001. Il laisse dans le deuil ses enfants Kristiane, Philippe (Stacie) et Dominique (Joice), sa petite-fille Adéline, sa conjointe, Sandie Romanczak et la mère de ses enfants, Yvette Sormany.