le Lundi 10 février 2025
le Jeudi 3 avril 2014 8:09 À vous la parole

Les vrais défenseurs de la langue de Molière

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Après avoir lu avec plaisir votre éditorial daté du mercredi 5 mars 2014, je tiens à vous faire part de ma modeste opinion, ceci après avoir passé une fin de semaine à Ottawa avec ma fille Angélique, les 1er et 2 mars.

On peut faire mieux qu’un referendum pour la sauvegarde de la langue française en sol nord-américain. Il s’agirait seulement que le Québec participe à une seule réunion de toutes les communautés culturelles francophones hors Québec tel qu’on en a eu à Ottawa la semaine du 25 février au 2 mars 2014.

Au lieu de cela, il n’y a jamais eu de représentation québécoise à ces conférences, à ces congrès. Le Québec est donc le seul à briller par son ABSENCE à ces conférences.

Il semblerait que le Québec s’en fout comme de l’an quarante de ces communautés francophones hors Québec qui se battent pour recevoir des services en français dans toutes les provinces et territoires.

Donc, d’après moi, ces communautés culturelles francophones hors Québec SONT LES VRAIS HÉROS, les vrais représentants de la langue de Molière.

Ils viennent des Maritimes, d’Ontario, d’Alberta, de Saskatchewan, du Manitoba, de Colombie-Britannique, du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, mais c’est drôle, personne ne se montre la face du côté du Québec pour valoriser la langue française et la sauver, pour leur prêter main-forte.

Ce sont eux qui sont les vrais instigateurs du changement, ceux qui ont à cœur la langue française. Eux se battent pour que la langue française soit reconnue partout au Canada. Comme vous le dites si bien Pierre-Luc, le français à l’extérieur du Québec est plus qu’une langue et je suis d’accord avec vous.

Comme ma fille l’a mentionné, le Québec s’en sacre bien de savoir si ces communautés francophones survivent ou pas, encore d’après ses mots, c’est comme si le Québec se foutait du fait francophone hors Québec, comme s’il n’existait pas.

Je lève donc mon chapeau à ces gens qui habitent ces provinces et territoires et qui ont la survie de la langue à cœur, et je leur demande de continuer à faire valoir la présence de la langue française. Continuez le combat, ne lâchez pas, vous êtes ceux et celles qui font que pour moi venir au Yukon, c’est comme mon deuxième chez moi.

Maité Bernard, Montréal