Le skieur acrobatique franco-yukonnais de 22 ans se hisse dans les sommets du classement lors d’une compétition du circuit de la Coupe du monde avec une cinquième position à Mammoth, aux États-Unis, à la fin du mois de janvier.
Il surpasse ainsi son précédent record, établi un peu plus tôt en Italie, où il avait décroché la sixième position au classement. Des résultats encourageants pour Étienne Geoffroy-Gagnon qui se dit très satisfait du déroulement de la saison jusqu’à maintenant. Il n’a qu’un but en tête pour ses deux prochaines compétitions du circuit de la coupe du monde : « arriver sur le podium ».
S’il parvient à cet objectif, le Franco-Yukonnais pourrait se classer directement dans l’équipe nationale de ski acrobatique « A ». « C’est la prochaine étape que je dois atteindre », assure Étienne Geoffroy-Gagnon. « Je suis proche [d’y arriver], mais il n’y a rien de garanti », reconnaît humblement celui qui se trouve actuellement dans l’équipe canadienne de développement.
Adepte du freestyle depuis ses dix ans, Étienne aura la chance de faire ses preuves à Calgary, à la mi-février, puis en Suisse au début du mois de mars. À partir de maintenant, « chaque résultat compte », explique l’athlète. Étienne Geoffroy-Gagnon entrevoit cependant ces deux événements avec confiance, malgré le calibre élevé de ses compétiteurs. « Je suis habitué de skier avec les meilleurs », assure-t-il.
Sur le long terme, le jeune skieur espère se tailler une place pour les Jeux olympiques de 2022 à Pékin, en Chine. Une cible d’envergure pour Étienne Geoffroy-Gagnon. « Il faut que je sois dans le top 4 canadien, en plus d’avoir un podium à la coupe du monde soit l’année prochaine ou dans les compétitions avant les Olympiques pour me qualifier », indique-t-il. Le Franco-Yukonnais s’entraîne présentement à temps plein dans cette optique. « Le ski reste mon focus à 100 % », déclare-t-il avec détermination.
Le slopestyle est un sport de glisse acrobatique en skis ou en planche à neige. Les adeptes de cette discipline doivent accomplir des figures complexes sur une piste spécialement aménagée. Les athlètes sont ensuite notés sur la qualité de leur descente ainsi que celle de leur saut, grâce à un système de pointage selon des critères précis. Le slopestyle sera par ailleurs une épreuve des Jeux de l’hiver d’Arctique de 2020 à Whitehorse, mais seulement en planche à neige.