le Lundi 25 septembre 2023
le Jeudi 3 mai 2018 14:23 Sports - Loisirs

Le parapente, une autre façon d’admirer le ciel yukonnais

Une trentaine de sites de parapentes sont répertoriés au territoire, dont trois près de Dawson et six près de Whitehorse. Photo fournie
Une trentaine de sites de parapentes sont répertoriés au territoire, dont trois près de Dawson et six près de Whitehorse. Photo fournie

La communauté des parapentistes Yukonnais s’active pour poursuivre son développement. Au territoire, le ratio pilotes-population est même le plus élevé au pays.

Une trentaine de sites de parapentes sont répertoriés au territoire, dont trois près de Dawson et six près de Whitehorse. Photo fournie

Les vols commerciaux ne cessent de se développer au Yukon. Après les avions dédiés à l’observation des aurores boréales et la liaison Whitehorse-Juneau, on ne peut que s’interroger sur l’empreinte carbone laissée dans le sillage de ces trajets touristiques. Pourtant, il existe une manière plus respectueuse de l’environnement pour s’envoyer en l’air. Alors oui, on ne reliera pas la capitale alaskienne avec sa voile, mais on peut tout de même parcourir de longues distances. Un pilote, s’élançant de la colline Haeckel, a d’ailleurs détenu pendant plus d’un an le record canadien de la plus longue distance effectuée en parapente, en atterrissant… après Pelly Crossing.

Une école pour apprendre

Il y a quatre ans, Trevor Mead- Robins ouvre son école de parapente Fly Yukon Paragliding, l’occasion aujourd’hui de tester un vol en tandem et ainsi de profiter d’une expérience unique; ou pour d’autres, de s’initier sérieusement à la discipline pour pouvoir la poursuivre par eux-mêmes une fois les fondamentaux acquis. On n’y apprend pas que la technique de vol. L’instructeur passionné enseigne, selon différentes formules, tout ce qu’il y a à savoir pour pratiquer le sport en toute sécurité : comment établir un plan de vol, pourquoi et quand prévenir les autorités aériennes, quelles sont les conditions de vol idéales, etc. Trevor Mead-Robins explique : « Les conditions parfaites? C’est quand il y a un grand ciel bleu avec quelques nuages rebondis. Par acquit de conscience, on vérifie les prévisions des stations météorologiques, mais on sait déjà que les thermiques ascendantes seront bonnes. » À part le vent, il n’y a donc pas grand-chose à considérer au sujet de la météo; le froid n’étant pas un souci à proprement parler, si ce n’est pour l’équipement vestimentaire.

Une association pour continuer

Une fois les pilotes formés, ils peuvent voler de leurs propres ailes et se mêler à la faune locale. Trevor Mead-Robins ajoute : « Ce que j’aime au Yukon, c’est que tout peut arriver. Quand tu t’envoles, les aigles te considèrent comme l’un d’eux et toi, tu les prends pour des pilotes. Cette symbiose, c’est magique! » Souvent, ces nouveaux parapentistes autonomes joignent l’association yukonnaise de parapente et deltaplane et en deviennent membres. Son rôle : aider au développement des besoins locaux par l’entretien des aires de décollage et d’atterrissage existantes, le développement et la sécurisation de nouveaux sites, ou encore la recherche de financement pour appuyer tous ces projets. Grâce à elle également, des événements sont organisés annuellement, par exemple lors du Yukon Sourdough Rendez-vous, du festival Simapalooza ou prochainement pour le solstice d’été à Dawson, la ville où tout a commencé dans l’histoire du parapente yukonnais.

Au total, ce n’est pas moins d’une trentaine de sites de parapente qui sont répertoriés au sein du territoire, dont trois autour de la ville de Dawson et six à moins de quinze minutes du centre-ville de Whitehorse. Pas besoin d’une grosse montagne pour s’élancer dans le vide, la petite colline près du barrage de la ville du Cheval blanc offre un excellent point de décollage, après seulement quelques minutes de marche. Bref, peu importe la saison, l’activité est accessible et ouverte à tous. Plus de renseignements : flyyukon.com ou ayph.ca.