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le Mercredi 1 février 2017 10:42 Sports - Loisirs

Trois francophones au départ de la Yukon Quest 300

La Yukon Quest 300 s’adresse aux meneurs de chiens qui désirent expérimenter une portion de la piste de la Yukon Quest 1000. Elle est aussi reconnue comme course de qualification pour la Yukon Quest 1000 et l’Iditarod.

Vingt-cinq attelages de chien franchiront la ligne de départ le 4 février prochain, à 15 h, après le départ des participants à la YK1000. Parmi ceux-ci, se trouvent trois francophones : Marcelle Fressineau, vétérane et les deux recrues, Jean-Marc Champeval et Thomas Vérin.

L’Aurore boréale les a questionnés sur leurs motivations à participer à la course, leurs attentes et leurs craintes.

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Jean-Marc Champeval

« Quand je suis arrivé au Yukon, je ne connaissais rien aux chiens de traîneau », avoue Jean-Marc Champeval. « Faire la Yukon Quest, ça fait rêver. C’est pour me prouver que je peux la faire et avoir une belle aventure avec les chiens. J’en ai juste envie. »

Quant à ses attentes envers cette course, il répond en riant : « Si je savais ce que j’attendais, je pense que je serais moins stressé. Je n’en ai aucune idée. On va voir comment ça se passe. J’espère juste que j’aurai du plaisir, que je ne galérerai pas trop, que je vais aller au bout avec les chiens et qu’ils seront heureux de faire cela avec moi. »

C’est sans hésitation que Jean-Marc nous fait part de ses craintes envers la YQ300 : « Avoir froid aux pieds et ne pas être à la hauteur pour prendre soin de mes chiens correctement. »

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Marcelle Fressineau

Elle a participé plusieurs fois à la Yukon Quest et à l’Iditarod. La vétérane Marcelle Fressineau explique : « Ma motivation pour la 300 cette année, c’est d’entraîner mes jeunes chiens pour retourner courir l’Iditarod ou la Yukon Quest dans le futur… J’espère l’année prochaine. »

Concernant les membres de son équipe, Marcelle Fressineau avoue qu’à une dizaine de jours du départ, ils ne sont pas encore tous choisis. « J’ai quatre nouvelles filles dans cette équipe. Elles peuvent tomber en chaleur d’un moment à l’autre. Donc, je choisirai l’équipe définitive quelques jours avant le départ. »

Parmi ses attentes, elle avoue en riant que la principale réside dans l’espoir que ses jeunes chiens arriveront au premier point de contrôle.

Contrairement à certains meneurs de chiens, elle craint plus le temps doux que le froid. « Je déteste barboter dans l’eau jusqu’aux genoux. »

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Thomas Vérin

Quant à lui, Thomas Vérin nous confie qu’il rêve de cette course depuis de nombreuses années. « Et l’objectif est de me qualifier pour participer à la Yukon Quest 1000. C’est aussi pour l’aventure que je fais cela. Me retrouver seul avec les chiens sur la piste. »

Ses attentes sont claires : « Je ne cherche vraiment pas à faire une performance [de vitesse]. La performance sera de terminer la course avec des chiens contents. Je ne me mets pas de pression. Je veux prendre du plaisir et bien vivre cette course. »

À part le froid extrême, Thomas Vérin s’inquiète des maladies. « Si on a un problème avec un virus, c’est difficile à gérer. Je crains aussi de ne pas être capable de prendre vraiment bien soin de mes chiens, et que quelque chose se passe mal. »

Yukon Quest 1000

Vingt-deux meneurs de chiens prendront le départ de la Yukon Quest 1000. On compte deux francophones, soit Gaëtan Pierrard du Yukon et Sébastien Dos Santos Borges de la France. Les deux en sont à leur deuxième participation. Le départ de la YK 1000 aura lieu à 11 h le samedi 4 février au parc Shipyards.

Le banquet de départ au cours duquel les participants pigeront leur numéro de dossard aura lieu le jeudi 2 février, de 17 h à 22 h au Centre des congrès à Whitehorse.