le Dimanche 1 octobre 2023
le Mardi 26 mai 2020 10:31 Scène locale

Patience pour des caméras de surveillance à l’École Émilie-Tremblay

Trente-six fenêtres ont été vandalisées à l’École Émilie-Tremblay. Les dommages se situent principalement à l’arrière du bâtiment.
Photo : Julien Latraverse
Trente-six fenêtres ont été vandalisées à l’École Émilie-Tremblay. Les dommages se situent principalement à l’arrière du bâtiment. Photo : Julien Latraverse

La patience est de mise avant de voir des caméras de surveillance à l’École Émilie-Tremblay. Le bâtiment a fait l’objet d’un acte de vandalisme et plus d’une trentaine de fenêtres ont été endommagées autour du lundi 11 mai dernier.

Trente-six fenêtres ont été vandalisées à l’École Émilie-Tremblay. Les dommages se situent principalement à l’arrière du bâtiment.
Photo : Julien Latraverse

 

 

Un agent de sécurité a découvert les dégâts dans la matinée de lundi. Une jeune personne du secteur de Whitehorse a été interpellée par la Gendarmerie royale canadienne (GRC) pour le méfait d’une valeur supérieure à 5 000 $. La GRC l’a toutefois libérée sous condition et elle sera tenue de comparaître devant le tribunal le 7 juillet prochain.

C’est un autre incidentqui s’abat sur l’École Émilie-Tremblay qui a déjà été la cible d’une série d’actes du même genre à l’automne dernier. Le directeur général de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY), Marc Champagne, avait alors mentionné à l’Aurore boréale qu’un projet pour installer des caméras de surveillance était en chantier.

La crise sanitaire liée à la COVID-19 a quelque peu chamboulé les plans, sans nécessairement « les mettre sur la glace », explique M. Champagne. L’événement survenu le 11 mai a toutefois rétabli le projet comme priorité pour la CSFY. « On revient définitivement à la charge avec cette initiative », assure Marc Champagne. Ce dernier est cependant dans l’impossibilité de donner une date pour la réalisation du projet. « Il y a un processus à suivre pour approuver l’initiative, les commissaires en conseil [de la CSFY] devront ultimement donner le feu vert au plan final », indique le directeur général, M. Champagne. Il ajoute aussi qu’il est nécessaire d’évaluer les risques pour la vie privée des élèves avant d’aller de l’avant avec les caméras de surveillance.

L’École Émilie-Tremblay serait la première école primaire du Yukon à posséder un dispositif de surveillance sur son terrain. Le CSSC Mercier en possèdera un aussi « tout comme les autres écoles secondaires du territoire », nuance cependant Marc Champagne.