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le Mardi 31 mars 2020 18:41 Scène locale

Sélection de communiqués du gouvernements du Yukon

En avril 2019, des jeunes LGBTQ2S+ et leurs alliés avaient déposé une pétition lors d'une session de l'Assemblée législative, dans le but de faire bannir a thérapie de conversion au Yukon.
En avril 2019, des jeunes LGBTQ2S+ et leurs alliés avaient déposé une pétition lors d'une session de l'Assemblée législative, dans le but de faire bannir a thérapie de conversion au Yukon.

Nouvelles possibilités de soins médicaux virtuels offertes aux Yukonnais

Gouvernement du Yukon

Ces derniers jours, le gouvernement du Yukon et l’Ordre des médecins du Yukon (qui représente les médecins du territoire) ont travaillé en collaboration pour offrir de nouvelles possibilités de soins médicaux virtuels. Dorénavant, les consultations médicales habituelles de tous les Yukonnais peuvent se faire par téléphone ou de façon virtuelle, au moyen de la plateforme doxy.me. Cette mesure adoptée en réponse à la COVID 19 vise à soutenir les Yukonnais tout en favorisant l’éloignement social.

Photo : pixabay

Les Yukonnais trouveront le lien menant aux soins médicaux virtuels offerts par leur médecin au yukon.ca/fr/covid-19. S’ils préfèrent, ou en cas d’interruption de la connexion Internet, les patients peuvent aussi communiquer avec leur médecin par téléphone. Ainsi, pendant que le territoire gère la situation due à la COVID-19, les Yukonnais pourront continuer de recevoir leurs soins habituels avec un minimum de perturbation.

Les patients devront prendre rendez-vous comme ils le font habituellement et déterminer avec le cabinet de leur médecin quelle est la formule qui répond le mieux à leurs besoins.

« Tout en respectant l’éloignement social et en cherchant à prévenir la propagation de la COVID‑19, il est important que les Yukonnais continuent à recevoir les soins dont ils ont besoin. Nous remercions tous nos médecins dévoués et compatissants qui se sont engagés à offrir aux Yukonnais les soins médicaux qu’il leur faut. Ce nouvel outil contribuera à garantir la sécurité et la santé des patients, des médecins et du personnel médical », a déclaré Mme Pauline Frost, ministre de la Santé et des Affaires sociales.


Les Yukonnais atteints du diabète de type 1 recevront un soutien continu

Gouvernement du Yukon

Les jeunes Yukonnais atteints du diabète de type 1 continueront de recevoir l’aide du gouvernement. À compter du 1er avril, les résidents du Yukon âgés de 2 à 18 ans qui souffrent de cette maladie recevront une aide continue pour se procurer des glucomètres.

Cette décision a été prise à la suite de la mise sur pied, en 2018, d’un programme pilote s’adressant aux Yukonnais atteints du diabète de type 1 ayant jusqu’à 25 ans. Le programme a permis aux participants d’obtenir des glucomètres subventionnés pendant deux ans. Ces personnes ont déclaré que ce programme les avait aidées à mieux gérer leur maladie, à améliorer leur qualité de vie et à réduire leurs dépenses.

Les Yukonnais de 19 à 25 ans qui ont participé au programme pilote continueront de bénéficier de glucomètres subventionnés jusqu’à ce qu’un programme pour adultes soit mis sur pied. Un programme pour les personnes de plus de 18 ans qui souffrent du diabète de type 1 est en cours d’élaboration.

« Nous sommes conscients des difficultés auxquelles se heurtent quotidiennement les Yukonnais atteints du diabète de type 1 et leur famille. Le programme pilote nous a permis de comprendre comment mieux aider ces familles à mener une vie heureuse et saine », a déclaré Pauline Frost, ministre de la Santé et des Affaires sociales. « En subventionnant de manière continue les glucomètres, nous aurons la certitude que les jeunes Yukonnais pourront gérer efficacement leur maladie. »

Pour les Yukonnais qui répondent aux critères d’admissibilité, l’achat des glucomètres sera intégralement pris en charge par la Direction des services de santé assurés. Homologués par Santé Canada, les glucomètres peuvent être utilisés par des personnes de plus de deux ans.


Dépôt d’un projet de loi visant à interdire la thérapie de conversion

Communiqué du Gouvernement du Yukon

La ministre responsable de la Direction de la condition féminine, Mme Jeanie Dendys, a déposé en février dernier un projet de loi visant à interdire la thérapie de conversion au Yukon.

En avril 2019, des jeunes LGBTQ2S+ et leurs alliés avaient déposé une pétition lors d’une session de l’Assemblée législative, dans le but de faire bannir a thérapie de conversion au Yukon.

S’il était adopté, le projet de loi no 9 interdirait la pratique de la thérapie de conversion sur les mineurs ou les adultes sous la responsabilité d’un tuteur. On entend par « thérapie de conversion » toute pratique, tout traitement ou tout service visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.

Ce projet de loi établirait clairement que la thérapie de conversion n’est pas un service assuré et introduirait des pénalités pour la pratique de la thérapie de conversion dans le territoire.

Le gouvernement du Yukon a mené une vaste consultation publique visant à accroître l’inclusion des lesbiennes, des gais, des bisexuels, des transgenres, des queers, des personnes bispirituelles, etc. (LGBTQ2S+) dans les lois, politiques, programmes et services gouvernementaux. Tout au long de cette démarche, les Yukonnais et Yukonnaises ont affirmé avec conviction l’une de leurs priorités absolues : l’interdiction de la thérapie de conversion. Cette proposition est l’un des points du plan d’action LGBTQ2S+ en cours d’élaboration par le gouvernement à la lumière de la consultation de la communauté concernée au Yukon.

Le gouvernement du Canada a déposé un projet de loi le 8 mars 2020 pour modifier le Code criminel en vue d’interdire et de criminaliser la thérapie de conversion. Il n’existe aucun cas de thérapie de conversion documenté au Yukon.

En date du 19 mars, le projet de loi a franchi l’étape de la première lecture. Il demeure au feuilleton jusqu’à la séance de l’automne 2020, qui devrait commencer le 1er octobre 2020, puisque la séance de printemps de l’Assemblée législative a pris fin plus tôt, en raison de l’urgence de santé publique.