Aurélien Laurent est originaire du Nord, mais pas du Nord canadien. Sa ville d’origine se situe dans le nord… de la France. À Lille, plus précisément.
Sa conjointe et lui sont arrivés au Yukon en octobre dernier. À peine quelques mois après leur arrivée, Aurélien a obtenu le poste de gestionnaire, infrastructures et projets pour la Société des immeubles franco-yukonnais, l’organisation responsable du bâtiment du Centre de la francophonie.
Voyager en travaillant
Grâce à son visa vacances-travail, Aurélien Laurent a le droit de travailler au Canada sans être lié à un employeur unique. Mais de façon temporaire uniquement. Ce visa constitue un excellent moyen de voyager tout en travaillant.
Son parcours ne l’a pas immédiatement amené au Yukon. Ce n’est qu’après un séjour à Vancouver puis un autre à Montréal qu’il met le pied au territoire.
Pourquoi le couple a-t-il choisi le Yukon? Aurélien Laurent affirme que la culture des Premières Nations du Yukon, mais aussi la nature, ont pesé dans la balance : « Je voulais aussi quitter la ville, pour connaître un peu mieux le Canada, et j’avais entendu parler de Whitehorse quand j’étais à Montréal », dit-il, en ajoutant que la proximité avec l’Alaska a aussi compté dans la décision.
Aurélien Laurent a donc rejoint le monde de la francophonie du Yukon et y contribue en gérant l’entretien du bâtiment et les infrastructures qui hébergent l’Association franco-yukonnaise, le Partenariat communauté en santé, l’Aurore boréale et les EssentiElles. « Je m’assure que le bâtiment est aux normes, de prévoir les rénovations nécessaires… ». C’est aussi lui qui gère les locations des salles du Centre.
Des diplômes non reconnus
Lorsqu’on lui demande si le Canada est à la hauteur de ses attentes, M. Laurent mentionne que pour sa conjointe et lui, la reconnaissance des diplômes a posé problème. « Nos diplômes ne sont pas reconnus », affirme-t-il. « Immigrer ici et refaire toutes les études, c’est quand même compliqué ».
En effet, si pendant sept ans, M. Laurent a travaillé dans le milieu de la construction, il a ensuite fait des études en Belgique pour devenir infirmier. Mais les démarches pour faire reconnaître ce diplôme, du milieu de la santé, sont difficiles et très coûteuses au Canada, pour les immigrants. « Il faudrait que je refasse complètement mes études ici », estime-t-il, soulignant que ce défi les amènera probablement à ne pas entreprendre des démarches d’immigration.
Des projets nature
Lorsqu’il ne gère pas les infrastructures du Centre de la francophonie, Aurélien Laurent profite pleinement des joies du Yukon. « Je fais du snowboard au mont Sima et de la randonnée ». Malgré son arrivée très récente, il a aussi pu s’initier aux joies de la pêche sur glace. « J’attends surtout l’été, pour pouvoir faire plus de choses puisque les journées seront plus longues et le climat un peu plus doux! » admet-il en riant.
Ce publireportage a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.