La Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) dresse un bilan positif de la dernière année, mais plusieurs dossiers demandent encore un suivi selon les commissaires.
La CSFY a souligné les développements de ses chantiers entrepris, comme celui de la construction de la nouvelle école secondaire francophone, lors de sa dernière assemblée générale annuelle le 26 septembre dernier.
Les dossiers de la construction de la nouvelle école secondaire et des négociations avec le gouvernement yukonnais pour la pleine gestion scolaire demeurent au cœur des priorités de la CSFY.
Le bras de fer juridique entre la CSFY et le ministère de l’Éducation du Yukon est « définitivement le plus gros dossier » à boucler, témoigne le président de la CSFY, Jean-Sébastien Blais. Le président et les commissaires de la CSFY déploient des efforts depuis les six dernières années dans l’espoir d’atteindre la pleine gestion des écoles de langue française. « On sent qu’on est proche, mais on n’est pas encore arrivé. Il y a beaucoup de travail à faire de ce niveau-là », explique M. Blais.
Toujours pas de nom pour la nouvelle école secondaire francophone
La transition de l’Académie Parhélie vers la nouvelle école secondaire francophone à Riverdale est, en contrepartie, le plus gros dossier « opérationnel » pour la CSFY, note Jean-Sébastien Blais.
Le nom de l’établissement n’a toujours pas été divulgué. Le président de la CSFY rappelle avoir soumis un nom au ministère de l’Éducation, il y a dix-huit mois de cela. « On espère fortement que la proposition de la CSFY sera respectée », commente-t-il. Jean-Sébastien Blais désire refléter la mission hybride du nouvel établissement avec un nom où la communauté étudiante et la communauté au sens large pourraient se reconnaître.
« On espère que ce sera un centre scolaire communautaire et non pas seulement une école », déclare-t-il.
La CSFY ne propose pas encore de programmation pour ce centre scolaire communautaire. Jean-Sébastien Blais ne « serait pas surpris qu’on prenne le pouls de la communauté et des étudiants [à ce sujet] pour rendre cette démarche transparente et invitante pour les Franco-Yukonnais », exprime-t-il.
« Ce qu’on veut […], c’est accroître les options d’études pour nos élèves. Que tous ceux qui viennent à cette école-là puissent étudier dans les disciplines couvertes dans le curriculum d’étude modernisé du Yukon », affirme M. Blais.
La CSFY tiendra des élections le 4 novembre prochain pour élire un nouveau conseil d’administration.
Les dossiers de la construction de l’école et du règlement juridique « sont les deux grandes priorités pour les prochains commissaires », estime Jean-Sébastien Blais.