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le Jeudi 4 avril 2019 12:40 Scène locale

La pleine conscience enseignée à l’Académie Parhélie

Helen-Anne Girouard, conseillère en orientation de l’Académie Parhélie, enseigne également la pleine conscience.
Photo : Sophie Molgat
Helen-Anne Girouard, conseillère en orientation de l’Académie Parhélie, enseigne également la pleine conscience. Photo : Sophie Molgat

Pensez-vous souvent au passé ou au futur? Si oui, la pleine conscience est là pour ramener vos pensées dans le moment présent. La pratique, qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans le monde d’aujourd’hui, s’est même frayé un chemin jusque dans les salles de classe de l’école secondaire francophone.

Helen-Anne Girouard, conseillère en orientation de l’Académie Parhélie, enseigne également la pleine conscience.
Photo : Sophie Molgat

 

Principe de pleine conscience

La pleine conscience, un principe de relaxation et de réduction du stress ressemblant à la méditation, a été inventée en 1979 par Jon Kabat-Zinn. Elle est mieux connue sous le nom anglophone « mindfulness ». La pleine conscience est une manière de se connecter avec le moment présent, sans regretter le passé ou s’inquiéter du futur. De plus en plus de gens la pratiquent et plusieurs personnes la pratiquent même sans s’en apercevoir. Il est important de prendre du temps pour soi-même et de ne penser qu’au moment présent, que ce soit en voiture, ou encore juste avant de s’endormir.

Des études ont démontré que pratiquer la pleine conscience réduit le niveau de stress ainsi que les risques de maladies mentales telles que la dépression et l’anxiété. Comme n’importe quelle compétence, ça prend de la pratique. Ce n’est pas aussi facile que l’on pense. Votre séance de pleine conscience peut être une pause de quinze minutes lors de laquelle vous pratiquerez votre respiration calme, ou bien simplement cinq petites minutes en vous habillant ou en vous brossant les dents.

Une nouvelle pratique à l’Académie Parhélie

Depuis le mois de décembre 2018, la pratique de pleine conscience est enseignée à l’Académie Parhélie.

Helen-Anne Girouard, conseillère en orientation de l’école et enseignante de pleine conscience, explique pourquoi l’école a fait ce choix : « La pleine conscience est une manière d’enseigner des compétences essentielles et d’aider les jeunes à gérer leur stress et leurs émotions. C’est aussi une bonne façon de leur apprendre à s’autoréguler et voir ce qui se passe dans leur tête. » Elle dit aussi que pratiquer la pleine conscience aide les jeunes à prendre un moment pour réfléchir au bon choix à faire quand ils font face à une situation difficile.

Les élèves qui suivent le cours de pleine conscience à l’Académie Parhélie semblent apprécier ce nouvel enseignement. Camille Bélanger, étudiante en 7e année, trouve que la pleine conscience « aide à amener du calme dans la classe ». Lydia Brown et Rafaëlle Rousseau trouvent aussi que la pleine conscience est utile pour les ramener à leurs pensées présentes. Lia Hale, elle, nuance : « C’est bien, mais il est parfois difficile de rester tranquille sans bouger ou parler et de juste se fermer les yeux. »

Toutes les classes de la 7e à la 9e année suivront ce cours d’ici la fin de l’année scolaire.


Cet article fait partie d’un projet de mentorat journalistique. Sophie Molgat, élève de 7e année à l’Académie Parhélie, souhaite découvrir le monde du journalisme à travers les heures de bénévolat obligatoires dans son cursus scolaire. L’Aurore boréale tient à l’encourager dans son objectif.