Lancé en janvier 2019, le nouveau programme qui sera dispensé à l’école d’immersion donnera l’occasion aux élèves de huitième année d’apprendre le français tout en s’adonnant à la pratique de sports de glisse.
Les élèves de 8e année en immersion française de l’École F.-H.-Collins pourront dès janvier 2019, et ce, jusqu’au mois de juin, participer à des activités de plein air en français tous les après-midi, combinées à l’apprentissage des sciences sociales. M. Lapierre, professeur responsable du programme, dit s’être inspiré des programmes de plein air proposés au Centre de la rue Wood pour ce programme pilote. « Le programme sera basé sur les sports de glisse : ski de fond, ski alpin, planche à neige, surtout des activités extérieures, mais de glisse. »L’apprentissage à l’extérieur alternera avec des séances de travail en intérieur.
« Les sentiers de la civilisation », le thème des sciences sociales abordé cette année sera l’occasion pour les élèves d’explorer le monde médiéval, la Renaissance ainsi que l’histoire autochtone canadienne. Ce volet similaire du programme du Centre de la rue Wood est donc une version simplifiée et édulcorée qui permet aux étudiants d’avoir plus d’activités physiques. « Scientifiquement, ça a été prouvé qu’une activité intense ou modérée stimule grandement l’apprentissage et la rétention de l’information. Les élèves doivent aussi prouver qu’ils sont motivés dans leur apprentissage du français, car ce programme n’est pas proposé en anglais dans l’école », précise M. Lapierre.
Des échanges avec le Québec et la France
Deux voyages dans la Belle Province et outre Atlantique en France sont aussi au programme pour les élèves en 8e et 9e années. Annie Pellicano, professeure en immersion en français, estime que les voyages sont une valeur ajoutée à l’apprentissage d’une langue, car ils permettent de tisser des liens avec des jeunes dont la langue maternelle est le français. « Ils vont vivre et faire des choses réelles avec des francophones. L’aspect de submersion (être seul dans une famille francophone) leur permet d’être dans une situation de débrouillardise et d’apprentissage. Les voyages leur permettront aussi de connaître un autre mode de vie, d’être exposés à d’autres médias et à une autre réalité qui est celle d’être francophone dans un milieu majoritaire. »