Jeudi 18 mai, le Fireweed Community Market est de retour pour la 13e année consécutive.
Ce marché de producteurs, qui fait des heureux et des heureuses chaque printemps et été, est exploité par une coopérative qui fait la promotion de la production et de la consommation à l’échelle locale. Cette année encore, tous les jeudis de 15 h à 18 h, on y trouvera des bijoux, des œuvres d’art et d’artisanat, de la nourriture à emporter et prête à déguster, des produits de soins personnels et divers produits agricoles locaux, tous cultivés, fabriqués ou cuisinés par des artisans yukonnais.
Qui verra-t-on? Que vendra-t-on?
– Une nouvelle personne en ville venant du sud de la Colombie-Britannique (sous le nom de Mammoth Garden Supplies Inc.) vendra son engrais fait maison.
– Les torréfacteurs de café Firebean seront là. Avec Atwater Mountain Coffee Roasters, il y aura maintenant deux vendeurs de café torréfié au feu.
– Fatima Alaaraj, originaire de Syrie et nouvelle membre de la communauté yukonnaise, sera présente avec sa famille pour vendre des friandises syriennes faites maison, ainsi que du houmous et les bonbons traditionnels.
– David Boucher est un pêcheur de la rivière Taku et envisage de venir à certains marchés pour vendre du saumon frais.
– Et quelques-uns des fournisseurs seront de retour : des légumes frais et des produits venant de Elemental Farm, de Grizzly Valley Farms et Lendrum-Ross Farms, entre autres.
D’où vient le concombre?
« En allant au marché, nous avons la chance de rencontrer les producteurs et de parler avec eux. On sait ainsi d’où vient le concombre que l’on vient d’acheter. Et c’est bon aussi pour les vendeurs, car ils peuvent créer un lien avec les clients, qui peut-être viendront les voir chez eux plustard pour acheter directement leurs produits », explique Darren Holcombe, directeur du conseil d’administration de la Fireweed Community Market Society.
« Au Yukon, c’est un défi d’avoir un marché extérieur. Parfois, il fait très beau, et d’autres fois, il fait 10 degrés au milieu de l’été et il pleut. Nous avons la chance que les vendeurs soient très résistants et motivés, et les clients aussi d’ailleurs », ajoute Darren.
Il est vrai que les conditions ne sont pas toujours faciles, surtout au début de la saison. Au mois de mai, la météo est difficile à prévoir. Dans un monde parfait, pour le directeur de la Fireweed Community Market Society, il y aurait un endroit abrité pour tout le monde, avec une installation de type intérieur/extérieur. « Mais pour une journée par semaine, c’est difficile de construire ça. Nous avons commencé il y a 13 ans à la station d’essence de Takhini pendant deux ans. Puis, nous sommes venus en ville, mais nous étions sur des stationnements sur du béton, il n’y avait pas d’herbe. Nous sommes maintenant au parc Shipyards depuis plusieurs années, entourés d’herbe, et ça marche plutôt bien pour nous », conclut Darren.