Voilà maintenant un an que The Gourmet propose à la clientèle yukonnaise des produits d’épicerie fine au Mail Hordwood sur la rue Front. Pour souligner cet événement, le propriétaire Sylvain Belmondo a planifié une semaine anniversaire du 28 octobre au 5 novembre. Il offrira des rabais sur les articles et fera tirer plusieurs paniers gourmands.
Le secret du succès
« Ça a été une année riche en événements. Le magasin s’étoffe de plus en plus », commente M. Belmondo. En effet, depuis l’ouverture de la boutique l’automne dernier, les étagères se sont remplies graduellement et l’épicerie offre de plus en plus de produits. On y trouve maintenant, entre autres, 120 sortes de thé et les biscuits salés de Lesley Stowe. « Pour moi, ce sont les meilleurs craquelins qui puissent s’associer avec mon foie gras, les pâtés, et le saucisson », explique le propriétaire. « De plus, plusieurs nouveaux produits dans les familles existantes ont été ajoutés. »
M. Belmondo croit que ses quatre ans d’études à l’école hôtelière et sa culture française l’aident beaucoup pour développer ses marchandises et pour parler de ses produits. « Je suis à l’antithèse du marketing. Je suis plutôt old fashion dans ma démarche. Je suis un homme de tradition. J’aime travailler avec des choses qui ont fait leurs preuves. » C’est ainsi qu’il offre une crème de marrons offerte sur le marché depuis 1882, et des bonbons fabriqués pour une première fois en l’an 700. « Ce n’est pas tout de vendre un produit, il faut aussi connaître son histoire », ajoute-t-il.
Des plans pour la prochaine année
Le produit vedette de The Gourmet s’avère sans contredit le saucisson. « C’est ce que je vais développer, » explique Sylvain Belmondo. « J’offrirai davantage de charcuterie, de saucissons. Au départ, c’est un déli. Donc, je vais développer la complémentarité, comme des jambons par exemple. »
Ses plans comprennent aussi un grand département d’huiles DOP. Cette désignation — l’équivalent de l’appellation d’origine contrôlée pour les vins — permet de savoir où l’huile a été faite, dans quelle ferme et l’endroit où elle a été mise en bouteilles. « C’est très important, car actuellement, on trouve tout et n’importe quoi en matière d’huiles d’olive. Souvent, elles ont été coupées avec d’autres huiles, et ça, le consommateur ne le sait pas », nous renseigne Sylvain Belmondo. Sans vouloir dévoiler entièrement tous ses projets, il nous assure qu’il y aura une grosse surprise pour la boutique dans les mois qui viennent.
Aucun commerce ne pourrait exister sans une clientèle. C’est pourquoi M. Belmondo insiste pour remercier tous les clients qui l’ont encouragé. « La nourriture, c’est quelque chose d’universel qui unit les gens. Il n’y a pas de différence anglophone ou francophone. Je remercie aussi tous les clients qui sont curieux, qui ne connaissent pas le produit, mais l’essaient quand même », ajoute-t-il en précisant que lorsque ceux-ci reviennent pour lui dire qu’ils l’ont aimé, c’est là qu’il reçoit sa récompense.